Ne vous laissez pas berner par les pneus de tracteur qui lui servent de sponsor.
Dans sa lettre hebdomadaire, l’Observatoire du football CIES s’intéresse à l’indice de course rapide, basé sur trois variables : la fréquence de course à grande vitesse, la vitesse maximale moyenne atteinte par les joueurs et la fréquence de leurs accélérations. Sur l’échantillon de 30 championnats internationaux étudiés, on retrouve deux ligues anglaises en tête : la Premier League et le Championship, preuve s’il en est que le fameux donner un coup de pied et se précipiter a encore de beaux jours devant lui. La Serie A prend la troisième place du podium.
Mais en regardant l’ensemble du Top 10, on remarque que la Ligue 2 (sixième) se classe deux rangs au-dessus de l’élite française. Concrètement, cela signifie que 84,5 % des sprints dépassent la barre des 25 km/h et que 81,2 % des accélérations des joueurs sont supérieures ou égales à 10,8 km/h. Le premier chiffre est nettement plus élevé en Ligue 1 (89,3 %), mais le second, nettement inférieur (52,1 %). En gros, nous courons plus vite, mais moins fréquemment.
La saison prochaine, nous devrons abandonner le McDonald’s et commencer à faire un peu plus de travail sur tapis roulant.
Auxerre surpris, Bordeaux encore battu, Valenciennes officiellement relégué