le prix de l’immobilier augmente sur l’Île Barbe mais reste bien plus bas en centre-ville

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Même s’il augmente, le prix du mètre carré dans le quartier de Saint-Rambert-l’Île Barbe, situé à proximité des Monts d’Or et rattaché au 9e arrondissement de Lyon, reste près de 800 euros moins cher qu’en ville.

Une pépite sur la Saône ? Si tous les quartiers de Lyon ont vu leurs chiffres de ventes baisser, un seul résiste à cette tendance : Saint-Rambert-l’Île Barbe, où les prix des appartements anciens ont presque augmenté de 3 % en 2023.

« Un effet post-Covid qui perdure là où, après la pandémie, il est vrai que tout le monde voulait des propriétés avec un peu de verdure et de tranquillité. Évidemment, cela continue de se produire dans ce quartier particulier », explique Florence Boachon, membre de la chambre interministérielle des notaires de la cour d’appel de Lyon.

Avec 4 050 euros le mètre carré, le secteur de Saint-Rambert-l’Île Barbe se situe bien en dessous de la moyenne de la ville, située à 4 820 euros.

« Avoir une vie de quartier »

Parmi les acquéreurs, des Lyonnais en quête de plus de nature, mais qui souhaitent tout de même rester proches du centre. “La trentaine, (…) avec des enfants, une famille, qui recherchent la possibilité de sortir, de laisser les enfants jouer dehors et d’avoir une vie de quartier”, poursuit ce dernier au micro de BFM Lyon.

À l’exception de Saint-Rambert, la crise immobilière est claire. En 2023, le volume des ventes s’est effondré de 26 % dans la capitale des Gaules.

Une baisse due en partie à l’inflation, au contexte économique, mais surtout à des taux d’intérêt particulièrement élevés. Dans le 9e arrondissement, le budget des ménages a également diminué.

« Un prix de vente moyen dans notre secteur dans le neuvième est de 300 000 euros. Quand les taux étaient à 1%, il y avait des mensualités de l’ordre de 1 200 euros, maintenant pour avoir les mêmes mensualités, les acheteurs ont 225 000 euros”, détaille Sidney Pelletier, directeur de l’agence Guy Hoquet Lyon 9e.

Pour ces derniers, les acheteurs ont donc « perdu 25 à 30 % de pouvoir d’achat ». Les acteurs du secteur estiment toutefois que le marché devrait atteindre un point d’équilibre dans les prochains mois.

Abdelmalek Benaouina et Raphaël Blandamour avec Alixan Lavorel

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