Cinq faits que vous ignorez peut-être sur la bravade qui a lieu cette semaine à Fréjus

Cinq faits que vous ignorez peut-être sur la bravade qui a lieu cette semaine à Fréjus
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C’est une tradition qui, chaque printemps, ravit les locaux tout en effrayant les touristes. Bouchez-vous les oreilles ! La bravade de Fréjus revient ce vendredi (et jusqu’à lundi) avec ses mousquets crépitants, ses incontournables cérémonies pieuses et ses danses traditionnelles virevoltantes, voire aériennes. (voir programme ci-dessous). Mais savez-vous vraiment tout de la bravade de Fréjus ? Voici cinq faits que vous devez savoir pour commencer.

Deux personnages essentiels

La Bravade est la fête votive de la ville de Fréjus. Son origine remonte à la fin du XVe siècle.e siècle, lorsqu’une épidémie de peste ravage la Provence.

Selon les récits, Fréjus devait alors son salut à deux personnes. Saint-François-de-Paule et une Fréjusienne de l’époque : Misé Bertole. La lecture du site officiel de la ville éclaire sur les conditions d’arrivée des « l’Apôtre de la Charité, François de Paule, ayant quitté sa Calabre natale pour se rendre au chevet du roi de France sous les injonctions du pape Sixte IV ». Dans les rues de la cité romaine, l’homme de foi ne rencontre personne… Jusqu’à ce qu’il rencontre une femme, Misé Bertole.

C’est elle qui informera le saint homme des causes de cette désolation en prononçant “c’est la peste”. Les prières de Saint-François-de-Paule épargneront la ville, entraînant la gratitude éternelle de ses habitants.

Des détonations tout à fait normales

Sachez ceci : si vous êtes témoin d’une bravade pour la première fois, vous sauterez. Il n’y a pas de quoi avoir honte ; Nous y avons tous été. Les détonations sont un élément essentiel et pétaradant de la bravade. Ils proviennent d’armes anciennes, à savoir des mousquets et autres mousquetons de gendarmerie ou encore des tromblons (reconnaissables à leur canon plus évasé). Modèles du 19e siècle qui jouent un rôle très important dans les célébrations. « Ces armes ne sont pas faites pour tuer, puisqu’elles sont même bénies par le clergé avant d’être utilisées.explique Pierre Fiorucci, président de l’association des amis de Saint-François de Paule et des traditions fréjusiennes (qui organise les festivités depuis le début des années 1950 grâce à l’implication de bénévoles). L’idée est de tirer des salves en l’honneur du saint patron de la ville.»

Une organisation de type militaire

1euh En avril dernier, Philippe Alledra recevait officiellement l’épée de Général de l’Empire des mains du maire David Rachline. Ce faisant (et pour la deuxième année), il devient officiellement général de la bravade. “C’est un immense honneur et un bonheur d’être général, il s’est ensuite confié sur sa tenue majestueuse. La bravade revêt pour moi une importance particulière. Mes parents, frères, filles, cousins, nièces et neveux ont tous participé, et à l’avenir, mes petits-enfants. Je dois être fidèle à cette tradition ancestrale. “Le commandant du corps de bravade est entouré de deux colonels et d’un officier d’ordonnance”ajoute Pierre Fiorucci. Cette année encore, les militaires du 21e RIMa de Fréjus seront également associés aux commémorations de la fête votive (voir programme, ci-dessous).

Les festivités ont évolué au fil des années

Dans notre édition du 2 avril, Pierre Fiorucci détaillait les raisons de cette célébration. « Fréjus exprime sa gratitude, sa foi et sa joie envers un personnage extraordinaire qui a marqué de son empreinte notre ville antique et qui l’a délivrée de la peste en 1482. Conformément à la délibération de 1720, nous ferons confiance à Saint-François de Paule et nous célébrerons sa mémoire le troisième dimanche après Pâques. Au fil des décennies, la célébration a évolué. Au départ essentiellement religieux, il a ouvert au début des années 1950 (avec la création de l’association) pour devenir populaire… Incontournable de la ville. « Tout Fréjusien est le bienvenu parmi les vaillants, pour peu qu’il aime sa ville et soit reconnaissant envers la sainte patronne »résume Pierre Fiorucci.

Les temps forts à ne pas manquer

Une fête votive organisée sur quatre jours ne manque évidemment pas de temps forts. En voici quelques-unes auxquelles vous devez assister au moins une fois dans votre vie. Avis aux visiteurs : la danse des souches est un spectacle unique et d’une extrême beauté. Elle aura lieu dimanche, à midi, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame et Saint-Léonce. Autre moment solennel, le chant de l’hymne de Provence ou Coupo Santo. Elle retentira dimanche matin à 9 heures au monument aux morts. Amis touristes, attention, nous n’applaudissons pas le Coupo Santo. Le couronnement du saint, accompagné d’un lâcher de colombes (dimanche à 18h30) est aussi un moment riche en symboles et unique.

 
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