deux sociétés américaines prêtes à reprendre les recherches

Dix après la disparition du vol MH370 et sur la base d’informations inédites, de nouvelles recherches pourraient être organisées dans une zone proche de celle déjà explorée. Deux sociétés ont proposé leurs services au gouvernement malaisien, qui n’a pas encore répondu.

Ocean Infinity avait déjà mené des recherches en 2018

La première société s’appelle Ocean Infinity. Elle a déjà travaillé sur le dossier du vol MH370. Après l’arrêt officiel des recherches de l’avion disparu en janvier 2017, cette campagne privée a mené de nouvelles recherches avec des robots sous-marins à partir de janvier 2018. Après six mois, les investigations se sont soldées par un échec.

En mars 2019, à l’occasion du 5e anniversaire de la disparition, le ministre malaisien des Transports s’est déclaré ouvert à de nouvelles propositions de recherche d’Ocean Infinity, dont le chef de mission, Oliver Plunkett, a expliqué qu’il disposait d’une meilleure technologie. Il n’y a eu aucune conséquence.

Idem en mars 2022. Le PDG d’Ocean Infinity, soutenu par les autorités australiennes, a fait savoir aux familles des victimes qu’il souhaitait reprendre les recherches en 2023. Aucune suite.

Cette fois, Ocean Infinity propose de travailler sur une nouvelle zone de recherche, qui pourra être affinée ultérieurement, s’étendant le long du 7ème arc d’environ 33°S à 36°S, et jusqu’à environ 45 NM (83 km ) de part et d’autre de la arc. Ocean Infinity prévoit également de « remplir » les zones précédemment recherchées qui présentaient des données de mauvaise qualité ou manquantes en raison de pannes d’équipement ou d’un terrain difficile.

Ocean Infinity propose de facturer le gouvernement malaisien uniquement si des débris ou des épaves sont découverts. En 2018, la Malaisie était prête à offrir à l’entreprise jusqu’à 70 millions de dollars si elle retrouvait l’avion.

Le radar haute performance de Deep Sea Vision

Mais aujourd’hui, la firme américaine basée à Austin au Texas n’est pas la seule en lice. Une autre entreprise américaine de robotique marine, basée à Charleston, en Caroline du Sud, a proposé ses services. Il s’agit de Deep Sea Vision, qui aurait retrouvé fin mars l’avion d’Amelia Earhart, disparue il y a 87 ans sans laisser de trace alors qu’elle tentait de devenir la première femme à faire le tour du monde en avion. .

Pour ce faire, Deep Sea Vision a utilisé un radar capable de descendre à moins de 50 mètres au-dessus des fonds marins pour prendre des photos en très haute définition.

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“Je pense que nous avons prouvé notre crédibilité, nous avons montré de quoi nous sommes capables”, a déclaré Tony Romeo, PDG de cette start-up de 16 explorateurs, qui a préparé un plan de recherche pour le MH370 qu’elle proposera au gouvernement malaisien sous les mêmes conditions tarifaires que son concurrent.

Le « oui mais »… de la Malaisie

“Le gouvernement malaisien est engagé dans la recherche, et la recherche doit continuer”, a déclaré le 3 mars le ministre malaisien des Transports Anthony Loke, se disant prêt à coopérer avec l’Australie en cas de nouvelle campagne. Anthony Loke et le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim ont toutefois prévenu qu’une nouvelle campagne de recherches ne serait menée que s’il existait de « nouvelles preuves crédibles ».

Les familles des victimes veulent croire en cette fenêtre d’espoir qui s’est ouverte.