Les interprofessions du vin ne peuvent pas fixer de prix plancher pour les réserves

Les interprofessions du vin ne peuvent pas fixer de prix plancher pour les réserves
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Ils peuvent toutefois proposer le principe d’un “tunnel de prix”, permettant aux producteurs et acheteurs de prévoir dans leurs contrats “des limites minimales ou maximales entre lesquelles le prix de la réserve pourrait fluctuer”, à condition qu’ils ne fixent pas eux-mêmes ces bornes, selon le document. Il appartient aux producteurs et aux acheteurs de fixer ces limites, contrat par contrat.

Le gouvernement peut également imposer le principe d’un tunnel de prix par décret conformément aux dispositions de la loi Egalim 2 visant à protéger la rémunération des agriculteurs, note l’Autorité.

En novembre, le ministère de l’Économie a demandé à l’organisme de surveillance de la concurrence d’examiner le principe d’une régulation du prix des « réserves interprofessionnelles » dans le secteur vitivinicole. Les organisations représentatives peuvent en effet décider de réserver une partie de la récolte afin de limiter les fluctuations du marché.

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La quantité et la qualité de la production peuvent énormément varier d’une année à l’autre, notamment en raison des aléas climatiques. Certaines régions viticoles sont également confrontées depuis plusieurs années à une baisse importante de la demande.

Selon l’avis, certaines interprofessionnelles « envisageraient de prévoir, dans leur accord interprofessionnel, que le prix de la réserve au moment de sa libération ne puisse fluctuer au-dessus et en dessous d’un certain niveau par rapport au prix de l’actif principal ». volume “.

Mais l’Autorité considère que cette mesure « est susceptible de constituer un accord sur les prix contraire au droit de la concurrence ». Sa décision est publiée au moment où certaines interprofessions réfléchissent à de nouvelles modalités de fixation des prix, les bouteilles de certains vignobles étant parfois vendues en grande distribution à moins de deux euros.

Ainsi début avril, les vignerons bordelais ont trouvé un accord avec le commerce et la distribution sur le principe d’un “contrat de filière” intégrant l’idée d’indicateurs reconnus pour déterminer le juste prix de leur production, sans toutefois entrer dans plus de détails.

(Avec l’AFP)

 
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