quatre ans de prison pour agression sexuelle à Lorient

quatre ans de prison pour agression sexuelle à Lorient
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Le 5 septembre 2020, une bande d’amis a passé la soirée dans un bar de Lorient. Une jeune femme propose à l’une des amies du groupe, qui doit rentrer à Caudan à pied, de dormir chez elle, sur le canapé. La nuit, l’homme la rejoint dans sa chambre. C’est au réveil, découvrant son pyjama et sa culotte descendus jusqu’aux chevilles, que la victime a la désagréable impression d’avoir été agressée sexuellement pendant son sommeil. Elle se rend ensuite aux urgences gynécologiques où un prélèvement vaginal révèle la présence de spermatozoïdes. Interrogée, l’intéressé a assuré qu’il ne s’était rien passé. Il lui faudra beaucoup de temps pour reconnaître les faits.

“Je l’ai pénétré sans son consentement”

« Je ne sais pas comment cela a pu arriver », explique le prévenu poursuivi pour agression sexuelle, ce lundi 15 avril 2024, devant le tribunal judiciaire de Lorient. Il raconte, le regard fixe : « Ce soir-là, je me suis endormi. , je me suis réveillé, je me suis déshabillé puis je l’ai violée. Longuement interrogé par les magistrats, il répond : « Je l’ai pénétré sans son consentement. Je me suis juste dit : demain, il va faire chaud.

Aujourd’hui, c’est le maraîcher de 33 ans qui prend les commandes. Mais sans donner aucune explication. «C’est tout simplement dégoûtant ce que j’ai fait. Je m’attendais à ces rencontres», admet-il. A l’époque, le confinement lié au covid l’a fragilisé. Sa consommation d’alcool empire. Sa famille s’inquiète également de ses propos de plus en plus délirants.

Un détachement qui interroge

« Ce ne sont pas de vraies réponses », s’insurge la victime qui « attend la vérité depuis quatre ans. Je n’ai toujours aucune explication, ni aucune idée de combien de temps cela a duré. « Abasourdi et abasourdi par la froideur, la nonchalance et le détachement du prévenu qui ressemble à un robot », l’avocat de la partie civile demande 8 000 € de dommages et intérêts.

Un détachement qui interroge également le procureur qui a requis cinq ans d’emprisonnement, dont deux ans avec sursis probatoire renforcé. Une phrase qui n’est pas raisonnable pour la défense : « Mon client n’a rien caché et assume sa responsabilité ».

Mathieu Le Grand, au casier judiciaire vierge, a été condamné à quatre ans de prison, assortis d’une injonction de soins, d’une interdiction de contact avec la victime, d’une inscription au registre des auteurs d’agressions sexuelles pendant dix ans ainsi que d’un mandat d’arrêt. dépôt différé. Le tribunal ordonne également l’indemnisation de la partie civile.

 
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