A-t-elle délibérément vidé le compte de son fils ? – .

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Depuis son divorce en 2002, Catherine s’occupe de son fils , handicapé depuis sa naissance. Il possède les capacités psychiques d’un enfant de dix ans sans aucune connaissance de la valeur de l’argent. Ce qui est reproché à Catherine, c’est d’avoir abusé de la confiance de son fils en puisant dans ses comptes au moyen d’une procuration. Fraudeusement ? C’était tout l’objet de cette audience au tribunal correctionnel de Namur, lundi matin.

Pour la prévenue, il n’y a jamais eu l’intention de voler son fils entre mai 2015 et août 2019. « Au début, je notais les abandons puis j’ai arrêté parce que c’était tellement aléatoire et répétitif. Je lui ai donné l’argent en espèces pour qu’il puisse passer un bon moment avec ses amis et surtout pour qu’il ne vide pas votre compte en banque.

Mais en 2019, Maxime “explose”, comme l’indique Me Bayer, l’avocat du père qui s’est porté partie civile. A 21 ans, il se rend compte qu’il ne lui reste plus que 4 euros sur son compte alors qu’il perçoit des allocations et qu’il travaille depuis plusieurs années. « Ce que sa mère explique est faux. L’argent de Maxime servait à payer des dettes et des emprunts. Il existe des transferts de fonds qui précèdent l’échéance d’un prêt ou pour rembourser des dépenses liées à une carte de crédit. » L’avocat ajoute : « Aujourd’hui, Maxime est en situation d’autonomie sous la direction d’un administrateur. Il paie les services publics. Comme il ne vit plus avec sa mère, son compte épargne est rempli de 34 000 €.» Aujourd’hui, le père de Maxime réclame 2 500 € de préjudice moral par répercussion. Quant à Maxime, son avocat demande le remboursement de 15 700 €, soit le montant du préjudice tenant compte des besoins vitaux nécessaires de Maxime pendant cette période.

Le parquet demande l’acquittement

Le parquet est du même avis que les parties civiles : la gestion du compte de Maxime a été catastrophique. “Mais ici, il faut d’abord nuancer les faits.” C’est là que ça coince. « La prévention qui correspond le mieux à ce cas est l’abus de confiance. Mais il reste encore une zone de doute dans cette histoire. Après le témoignage de la mère, je Je ne peux toujours pas dire si elle a fait preuve de négligence ou si elle avait de mauvaises intentions. Il est important de souligner que Maxime était soutenu par sa mère et qu’elle ne bénéficiait pas de pension alimentaire. Avant de travailler, et selon les rapports, Maxime coûtait plus que le montant qu’il recevait en avantages sociaux. Pourtant, rien ne lui a manqué. Dans toute sa vie passée avec sa mère, il ne s’est plaint qu’une seule fois, en 2019. »

Pour le ministère public, il s’agit avant tout d’une affaire civile plutôt que correctionnelle. « Nous ne devrions pas être ici aujourd’hui. Un accord préalable aurait dû être trouvé. Ne sachant pas si Madame a agi consciemment de manière frauduleuse, et compte tenu de l’ancienneté des faits, je ne peux que l’acquitter.

Un discours soutenu par l’avocat de Catherine. Elle a insisté sur le fait que c’était elle qui avait toujours dirigé Maxime et non son père. « Et encore aujourd’hui, on se voit et on s’appelle. J’aime mon fils”sourit la maman qui sera décidée sur son sort le 13 mai prochain.

 
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