L’Iran a lancé samedi une offensive de drones et de missiles balistiques contre Israël. Une nouvelle escalade dans la confrontation au Moyen-Orient qui aura des effets négatifs sur l’évolution des prix du pétrole et du gaz. Selon Oulimata Sarr, présidente du comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) qui a présidé ce matin la formation des membres du GMP du CN-ITIE sur les exigences de la nouvelle norme ITIE en matière de divulgation des émissions de gaz à effet de serre, « notre pays est confronté à des inquiétudes liées à ce développement énergétique ». Oulimata Sarr est sans équivoque sur le contexte géopolitique concernant l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières.
« Vous avez remarqué ce week-end qu’une guerre a éclaté au Moyen-Orient. C’est une guerre qui aura pour conséquence directe la hausse des prix du pétrole et qui interpelle tous les pays qui n’ont pas encore atteint la souveraineté énergétique”, a rappelé l’ancien ministre de l’Economie qui souligne aux acteurs notamment le directeur des hydrocarbures représentant Le ministre de l’énergie, le président de la commission de l’énergie et de l’environnement à l’assemblée nationale et le représentant du NRGI de l’Afrique francophone, de l’Ouest et du Centre, qu’il y a plusieurs points de réflexion auxquels le Sénégal est confronté.
D’abord, selon le président du CN-ITIE, la précarité énergétique avec ces millions de Sénégalais qui n’ont pas accès à l’électricité alors que l’ambiance est à l’accès universel à l’électricité. Le pétrole et le gaz, étant polluants, contribuent généralement au changement climatique. Les nouvelles techniques de raffinage génèrent également de la pollution. Ainsi, note Oulimata Sarr, « l’Afrique risque de subir, de manière disproportionnée, les conséquences du changement climatique face à cette faible résilience face aux inondations, à la sécheresse et à l’élévation du niveau de la mer. »
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