En mars, 254 personnes ont été tuées sur les routes de France métropolitaine, soit une augmentation de 31 % par rapport au même mois de l’année dernière (194), selon les estimations de la Sécurité routière publiées lundi 15 avril.
« Le mois de mars a été particulièrement difficile sur nos routes et les résultats du premier trimestre nous ramènent aux chiffres de 2019 », a commenté Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière, dans le communiqué publié par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR).
L’ONISR a également dénombré 1 164 blessés graves, soit une augmentation de 10 %. Après une légère baisse du nombre de tués sur les routes en 2023, la mortalité routière repart à la hausse en ce début d’année. Après une hausse de 6% en janvier, avec 240 décès recensés, le mois de février enregistre également une hausse de 3%, avec 224 personnes tuées sur les routes de France métropolitaine.
Les jeunes particulièrement touchés
En mars, la Sécurité routière a noté « une forte augmentation » du nombre d’automobilistes tués le mois dernier (120, +29) par rapport à la même période de l’année dernière, ainsi qu’une augmentation des décès de deux-roues motorisés (60, +9) et de cyclistes (13, +5).
“Cette forte augmentation touche principalement les routes hors agglomération, concerne tous les âges et notamment les jeunes de 18-24 ans (40 tués soit 23 de plus)”ajoute l’ONISR.
La Sécurité routière, interrogée par l’AFP, n’était pas dans l’immédiat en mesure d’expliquer précisément les raisons de cette augmentation.
Trois utilisateurs d’appareils de déplacement personnels motorisés (EDP), tels que des scooters, et 37 piétons sont également morts sur les routes en mars dernier. A l’inverse, en Outre-mer le bilan est en baisse avec 18 tués, soit une baisse de 14% par rapport à mars 2023.
