quel est ce nouveau fléau des réseaux sociaux

quel est ce nouveau fléau des réseaux sociaux
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Le 2 avril, devant son collège Arthur-Rimbaud de Montpellier, Samara, 13 ans, a été victime d’une très violente agression. Une enquête est en cours et le volet « administratif » des investigations a été prolongé ce vendredi par le ministre de l’Éducation nationale.

Cette enquête administrative, confiée aux inspecteurs généraux de la rue de Grenelle, a été lancée deux jours après l’agression de la jeune fille afin d’éclaircir les faits.

Elle vise notamment à déterminer si des fautes ont été commises par le personnel de l’établissement. Lorsqu’elle a lancé cette enquête, la ministre de l’Éducation Nicole Belloubet a promis qu’elle «le bras ne tremblera pas« si des erreurs ont été commises. “les premiers résultats montrent des situations conflictuelles complexes et une utilisation malveillante des réseaux », » a écrit le ministère.

Qu’est-ce qu’un compte « fisha » ?

Au cœur des investigations donc, l’usage des réseaux sociaux. Et particulièrement les dérives qui sont pratiquées sur Snapchat, Tiktok et autres Instagram chez les adolescents. Selon le ministère, «l’utilisation malveillante et intensive des réseaux sociaux, notamment à travers les comptes « Fisha », semble être à l’origine de l’attaque.

Les comptes « Fisha » se sont malheureusement multipliés il y a quelques mois. Ils doivent leur nom à un dérivé de « display ». Autrement dit, ces comptes créés sur les réseaux sociaux servent à partager la plupart du temps des photos très intimes de personnes, souvent des jeunes et souvent des filles. “Ces comptes permettent la diffusion de montages photos humiliants et de vidéos détournées provoquant un climat d’agressivité entre étudiants. Les propos en question semblent marqués par un caractère sexiste et sexuel.», ajoute le ministère de l’Éducation nationale.

Des comptes « Fisha » synonymes de cyberharcèlement

L’idée est de présenter et d’identifier des filles considérées comme « faciles » ou, plus rarement, des garçons infidèles ou homosexuels.», précise la Fédération des Centres de Planning Familial de Belgique, répète le site du quotidien Le Soir. Autrement dit, c’est le cyberharcèlement violent qui est devenu un véritable fléau sur les réseaux sociaux.

Bien souvent, il n’y a pas que le contenu – photos, vidéos – il y a aussi le compte Instagram, le numéro de téléphone, l’école, et ce qui se cache derrière le cyberharcèlement.», détaille la cofondatrice de l’association féministe contre le cyberharcèlement Stop Fisha, Laura Pereira Diogo sur BFMTV.

Selon le parquet de Montpellier, l’adolescente avait été victime de «invective» sur les réseaux sociaux. Trois mineurs âgés de 14 et 15 ans qui ont reconnu avoir frappé l’adolescent ont été mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire » et placés sous contrôle judiciaire.

 
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