Cette mésaventure a connu une fin heureuse, mais a ébranlé la communauté LastPass. ” Pour être clair, cela n’a eu aucun impact sur notre activité. Cependant, nous souhaitions partager cet incident pour faire prendre conscience que les deepfakes ne sont pas seulement le fait d’acteurs de menace sophistiqués au niveau des États-nations, mais qu’ils sont de plus en plus exploités pour des campagnes de fraude par usurpation d’identité de dirigeants. », explique Mike Kosak, spécialiste du renseignement sur les cybermenaces, sur le site LastPass.
Les deepfakes constituent une préoccupation croissante à l’échelle mondiale. Une étude de l’University College London a montré que la capacité humaine à détecter ces canulars est actuellement limitée. En février 2024, des fraudeurs ont utilisé la technologie deepfake pour organiser une fausse vidéoconférence et inciter un employé d’une multinationale à leur verser 25 millions de dollars.
Les grandes organisations informatiques reconnaissent la menace posée par les deepfakes. Au moins 20 d’entre eux, dont Google, Meta Platforms, Microsoft et OpenAI, ont signé un nouveau « accord technologique » visant à prévenir les deepfakes pendant la période électorale mondiale de 2024.
Clubic, de son côté, vous recommande de faire preuve de la plus grande prudence face aux deepfakes vocaux, un piège dans lequel tombent malheureusement de plus en plus d’entre vous. Nous vous proposons par exemple un outil pour protéger la manipulation de vos photos par une utilisation malveillante de l’IA, ou l’aide d’Apate, ce chatbot programmé pour tenir la patte des escrocs pendant qu’ils tentent de vous arnaquer par téléphone.
