C’est une perspective encourageante avec plusieurs milliards qui ouvre l’exploitation de l’or au Burkina Faso.
La junior minière canadienne Nexus Gold annonce vouloir intensifier ses opérations sur le permis aurifère Dakouli 2, à une centaine de kilomètres au nord de Ouagadougou.
Un projet qui pourrait bien rapporter des milliards dans les caisses de l’État burkinabè.
Dans un communiqué publié le 12 avril, l’entreprise de Vancouver a évoqué une prochaine levée de fonds destinée à financer un vaste programme d’exploration sur ce site de 9 800 hectares.
Une décision motivée par la récente flambée des prix de l’or, qui ont atteint un nouveau sommet historique au-dessus de 2 370 dollars l’once.
« C’est le moment idéal pour se remettre au développement de ce superbe projet d’exploration » s’est réjoui Milad Zareian, PDG de Nexus Gold. Le leader fait l’éloge du « un potentiel très prometteur » de Dakouli 2, où l’or affleure jusqu’à 200 mètres de profondeur sur plusieurs zones de minéralisation établies.
Un enthousiasme partagé par l’État burkinabè, souhaitant accroître la pression sur le secteur aurifère national. Avec des réserves estimées à 60 tonnes, le pays figure parmi les principales mines à ciel ouvert du continent.
Un statut acquis grâce aux investissements massifs de géants mondiaux comme Endeavour, Fortuna et Iamgold.
En relançant Dakouli 2, Nexus Gold entend participer à cette ruée vers l’or au Burkina Faso et pourquoi pas, gagner des milliards.
D’autant que la junior canadienne détient d’autres permis prometteurs dans la région, comme les sites de Manzour-Dayere, Bouboulou et Rakounga.
Un potentiel capable de raviver l’intérêt pour le riche sous-sol du pays, également courtisé pour ses mines de zinc, de cuivre et de manganèse.
Un secteur clé pour les finances publiques, que les autorités espèrent voir décoller grâce à ce regain d’appétit minier.
