ce que l’on sait des livraisons d’armes des pays occidentaux à Israël

ce que l’on sait des livraisons d’armes des pays occidentaux à Israël
ce que l’on sait des livraisons d’armes des pays occidentaux à Israël

Emmanuel Macron se prononce en faveur de l’arrêt des livraisons d’armes à Israël, citant celles utilisées dans le conflit à Gaza et affirmant que « la n’en livre aucune ». Qui sont les fournisseurs d’armes de l’État juif ?

Quels pays fournissent les armes qu’Israël utilise pour mener la guerre contre le Hamas à Gaza ? C’est ce qu’il faudra déterminer pour interdire ces livraisons, comme le souhaite Emmanuel Macron. À ce jour, les États-Unis sont le principal soutien militaire de l’État juif, mais certains pays européens figurent également sur cette liste.

Plusieurs pays occidentaux (Canada, Espagne, Pays-Bas) ont décidé depuis plusieurs mois de suspendre leurs ventes d’armes à Israël. Pour reconstituer ses stocks, l’armée israélienne s’est tournée vers l’Inde et la Serbie.

L’aide militaire américaine à Israël est cruciale pour Israël, comme le souligne l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), qui étudie les transferts d’armes dans le monde. Un partenariat profond et de longue date lie les deux pays. Depuis la guerre du Kippour en 1973, Washington s’est même engagé à fournir une technologie compensatoire pour les armes vendues aux pays arabes. Avec chaque épée vendue aux ennemis d’Israël, les Américains renforcent le bouclier israélien.

Ce sont les États-Unis qui ont aidé Israël à construire son bouclier anti-aérien, notamment les systèmes Arrow3 et Iron Dome qui protègent le territoire contre les tirs de missiles, de drones et de roquettes.

Côté armements, les choses ont changé depuis le 7 octobre. Le président américain Joe Biden a jusqu’ici refusé d’utiliser le levier des armes, mais a suspendu en mai une livraison de bombes. Quant aux détails de ce qui a été livré, il est difficile de le savoir. L’année dernière, peu de livraisons d’armes à Israël ont été rendues publiques par Washington. Selon Presse associéeil y a eu une aide de 106,5 millions de dollars pour les munitions des chars et de 147,5 millions de dollars pour les composants d’obus.

En août dernier, cinq contrats majeurs ont été signés par la DSCA (Agence de coopération en matière de sécurité et de défense). Il révèle que le Pentagone a approuvé la vente de véhicules tactiques d’une valeur estimée à 583,1 millions de dollars, d’obus de mortier de 120 mm (61,1 millions de dollars) et d’obus de char de 120 mm. (774,1 millions de dollars), des missiles air-air (102,5 millions de dollars) et enfin une cinquantaine d’avions de combat F-15IA et F-15I+ (18,82 milliards de dollars).

Berlin reste le plus grand fournisseur européen d’armes à Israël, selon les données du Sipri. Entre 2019 et 2023, l’Allemagne a représenté un tiers des importations. Selon une enquête de France Info, les livraisons d’armes se sont accélérées après le 7 octobre.

Selon Reuters, Berlin a validé des exportations en novembre 2023 (équipements antichar, munitions, véhicules terrestres) pour un montant de 303 millions d’euros, contre 32 millions pour l’ensemble de 2022. L’Allemagne a également mis des drones de combat à disposition de l’armée israélienne. .

Toutefois, cette aide doit être relativisée. Israël était le 7e importateur allemand d’armes allemandes l’année dernière.

Selon l’ONG britannique Campagne contre le commerce des armesle Royaume-Uni a accordé à Israël des licences d’armement d’une valeur de plus d’un demi-milliard d’euros entre 2015 et 2023.

En outre, Londres a vendu des licences ouvertes au gouvernement israélien. Il s’agit d’autorisations accordées aux entreprises pour exporter du matériel sans déclaration préalable. Parmi ces licences, des composants pour les F-35 américains, qui selon France TV Info servent à bombarder Gaza, pour près de 400 millions d’euros.

En septembre, Londres a annoncé la suspension d’une trentaine de licences d’exportation d’armes vers Israël sur un total de 350, après un examen concluant à l’existence d’un « risque » qu’elles soient utilisées en violation du droit international humanitaire dans le conflit entre Israël et Israël. Hamas à Gaza.

L’ancien Premier ministre britannique Rishi Sunak a réduit le montant des contrats. Il a affirmé que les exportations totales de défense vers Israël n’atteignaient pas 1 % du total des exportations britanniques.

 
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