samedi soir, l’Iran a annoncé qu’il lancerait une attaque aérienne sans précédent contre Israël. L’opération, baptisée « Honest Promise », a duré plusieurs heures dans la nuit. Selon Téhéran, il s’agit d’une réponse à la frappe – attribuée à Israël – qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril et tué sept Gardiens de la révolution.
Après une nuit de tension, l’armée israélienne a affirmé dimanche matin avoir « déjoué l’attaque », en interceptant « 99 % des tirs » grâce à son « Dôme de fer » et avec l’aide de ses alliés. Selon Tsahal, plus de 300 engins ont été lancés au total : 170 drones, 110 missiles balistiques et 30 missiles de croisière. Certains « sont tombés sur le territoire israélien », endommageant notamment une base militaire dans le sud du pays. Aucun décès n’a été signalé, mais une fillette de 7 ans a été grièvement blessée à la tête par un fragment d’obus de défense, a indiqué l’armée.
Les États-Unis, mais aussi le Royaume-Uni et la France a aidé Israël dans son opération défensive du jour au lendemain. Selon Le Monde, les forces françaises ont participé à l’interception de certains projectiles iraniens en Irak et en Jordanie.
dimanche matin, l’Iran a déclaré que son attaque avait « atteint tous ses objectifs » et qu’elle touchait à sa fin, mais a averti Israël. “Nous n’avons pas l’intention de poursuivre cette opération, mais si le régime sioniste prend des mesures contre la République islamique d’Iran (…) notre prochaine opération sera bien plus importante que celle-ci”, a prévenu le chef des forces armées iraniennes, Mohammad Bagheri. .
La communauté internationale condamne à l’unanimité cette attaque et s’inquiète d’une escalade régionale. Alors que les Etats-Unis, à travers Joe Biden, assurent Israël de leur soutien « indéfectible », Emmanuel Macron « condamne avec la plus grande fermeté l’attentat » et « appelle à la retenue », rappelant « l’attachement de la France à la sécurité » de l’Etat hébreu. .
Israël a demandé tenant ce dimanche une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies, tandis que Washington a également convoqué une réunion des dirigeants du G7 par vidéoconférence.
