« C’était très dur mais nous sommes là, comme le chantent nos supporters »

« C’était très dur mais nous sommes là, comme le chantent nos supporters »
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Nicolas Seube (entraîneur du SM Caen) : « Ce n’est pas une question de survie, mais pour rester dans le match, il fallait absolument gagner ce soir. C’était compliqué et très dur. Je ne suis pas surpris du classement de Rodez, c’est vraiment une super équipe. Le gros point positif, c’est qu’on n’a pas encaissé de but contre la deuxième attaque du championnat, même s’ils ont eu trois grosses occasions sur lesquelles ils auraient dû faire mieux. Le succès nous avait échappé jusque-là mais nous avons marqué un but très heureux. Nous parvenons à prendre trois points très importants pour vivre une fin de saison très excitante. Quand on voit le classement de ce championnat, c’est incroyable, beaucoup d’équipes peuvent encore prétendre au top 5. Il fallait encore être en vie, nous le sommes toujours.

Rodez nous apporte de la technique, de la puissance, de la vitesse. Ils ont été très adroits dans la construction du jeu, maladroits dans la finition. Il J’ai dû creuser profondément, parfois avec abnégation et courage. J’ai trouvé des entrants performants qui ont contribué à mieux stabiliser le collectif. Cela a fait du bien à l’équipe car nous manquions peu à peu d’oxygène.

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On a du mal à rester cohérents sur toute la durée d’un match. On aurait pu marquer rapidement sur la première occasion d’Amine (Salama). Dans la construction du jeu, on a été plutôt cohérents en début de match, on a réussi à trouver les bonnes passes et les décalages. Et comme c’est souvent le cas, au bout d’un moment, la machine s’est bloquée et Rodez s’est mis à appuyer très lentement. Ils ont deux grosses situations qui nous mettent dans le doute et on a du mal à retrouver la fluidité du début de match.

On savait que cet adversaire était très difficile, on l’avait bien ciblé. Lorsque la dernière ligne droite arrivera, nous mettrons le contenu de côté. Ce qui compte, ce sont les points. Quand on voit qu’Annecy mène Laval 3-0 à la pause, cela montre que tout le monde peut battre tout le monde.

Le contenu contre le Paris FC et Bordeaux était beaucoup plus cohérent et nous n’avons pas été récompensés du travail. Là, on marque un but chanceux et derrière, on se rassemble. Parfois, cela passe par la petite fenêtre. Quand on gagnait 1-0, on contrôlait rarement les débats. Mais quand on menait, on gagnait toujours, sauf à Auxerre. Cela prouve que cette équipe a la force mentale pour tenir un score.

C’est une joie mesurée dans le sens où il reste six matches à jouer et nous n’avons pas pris d’écart. C’est toujours plus facile de gagner quand on n’encaisse pas de but et c’est quelque chose qui me convient. C’était pourtant tendu… J’aurais aimé qu’on puisse mieux contrôler les débats, mais nous manquons cruellement de vitesse et de puissance. L’adversaire a la capacité de se projeter vers l’avant, de gagner ses duels, d’avoir beaucoup d’impact. Nous avons plus de difficultés avec les transitions. On manque de verticalité dans la relance car le profil des joueurs ne le permet pas.

On se débrouille avec les moyens pour le moment. A noter qu’ils parviennent à être encore en vie à six jours de la fin. Amine (Salama), je dois pouvoir le débloquer. Ce garçon a du talent et le but après trois minutes lui aurait certainement donné un autre match. Il possède encore une capacité d’accélération et de percussion. J’aimerais qu’il puisse s’exprimer pleinement.

On a accueilli 37 000 personnes sur deux week-ends dans ce stade, c’est énorme. Les gens attendent des victoires. Ce que nous devons faire, c’est gagner des matchs. Je suis heureux que nous puissions être en vie. J’ai dit aux joueurs « la victoire ou rien » avant le match. Pour avoir une équipe complètement équilibrée et cohérente, nous avons besoin d’avoir des profils plus complémentaires mais je ne peux pas reprocher aux garçons de ne pas donner le meilleur d’eux-mêmes. Dix victoires en dix-sept matches, nous optimisons nos capacités au maximum, en gagnant souvent 1-0. C’est aussi l’intelligence d’une équipe.

Quand on est sur le banc, on aimerait voir une équipe plus calme et plus de contrôle. Il faut chercher les choses et il faut saluer le courage des joueurs qui reviennent du diable Vauvert. Nous sommes là, comme le chantent les supporters. »

Didier Santini (entraîneur de Rodez) : « Pour faire un peu mieux, il suffisait de marquer un but compte tenu de toutes les occasions qu’on avait. On a fait un bon match, on les a fait douter et on a perdu sur un petit jeu. Mais dans tous les domaines, je pense que nous étions bons. Et ça me rassure de les voir travailler ainsi défensivement face à Mendy, Brahimi, Le Bihan… Prendre un but quand on est dominant et qu’on a plus d’occasions, c’est toujours énervant. Nous avons maintenu nos bonnes intentions par la suite, en nous créant beaucoup d’opportunités. Cela tombait toujours sur le bon joueur local, ce qui est dommage. La malchance n’existe pas.

Avec tout ce qui nous est arrivé dans la semaine, les blessés, les suspendus, les gardiens qui ne peuvent pas jouer, nous sommes à notre place. Même avec quatre ou cinq titulaires en moins, nous avons fait de belles choses dans un stade superbe, devant un public formidable. Nous avons tout essayé et tout donné jusqu’à la fin du match. Nous jouons de gros matchs, avec Auxerre et le Paris FC après Caen. On s’amuse et on est au niveau. Je suis fier des joueurs, de ce qu’ils ont montré. Les félicitations de l’équipe adverse à la fin du match sont toujours agréables. »

 
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