« On regarde plus vers le top 6 que derrière », concède Louis Barrère malgré la défaite à Vannes

« On regarde plus vers le top 6 que derrière », concède Louis Barrère malgré la défaite à Vannes
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Qu’est-ce que ça fait d’être capitaine de l’US Dax pour la première fois ?

Je suis très honoré. Par la suite, j’ai joué enfant ici dans les cadets et les crabos où j’étais capitaine. C’est une fierté de pouvoir représenter sa ville.

Vous perdez à Vannes, mais vous n’avez pas à avoir honte de votre performance. Surtout avec une très bonne première demi-heure…

Nous le savions. C’est un top 3, une équipe qui a pour objectif de monter en Top 14. C’est dommage. Si on arrive à marquer un essai dans ces trente premières minutes, le match peut changer. C’est du rugby. On n’a pas le droit à l’erreur quand on joue une équipe comme ça, surtout à domicile, c’est compliqué. Et quand ils démarrent, il est difficile de rivaliser.

C’était une première demi-heure de haut niveau. Comment vous êtes-vous senti sur le terrain ?

C’était très dur. J’ai été impressionné par ces vingt, vingt-cinq premières minutes. C’était du très haut niveau je pense. Même à la télé, ça devait être amusant à regarder.

Est-ce aussi un message envoyé si vous les retrouvez dans les étapes finales ?

Si nous sommes en phase finale, nous prendrons le match comme ça. Avec une grande envie. Mais nous n’aurons pas la pression de monter car ce n’était pas l’objectif premier. Nous y serons sans pression, sans complexe et en jouant dur.

Ce style décomplexé vous va bien cette saison…

C’est ce qui fonctionne finalement. On s’est peut-être mis un peu de pression lors des deux premiers matches (défaites contre Aix et Rouen, NDLR). Nous avons pris deux valses et nous avons corrigé la situation.

Comment ça se passe quand vous êtes dans le tambour et que vous faites cinq essais en vingt minutes ?

C’est compliqué, c’est un casse-tête. Après, on a une chance, c’est qu’on a un groupe homogène qui ne lâche rien. On arrive à marquer sur la fin, on est toujours présent, on essaie de s’accrocher même si le score est déjà fait.

« Ça va être un derby pour les phases finales. Un derby difficile »

La rotation du groupe instaurée cette saison s’est encore poursuivie à Vannes. Comment le vivez-vous en tant que joueur ?

C’était un peu compliqué au début. Tout le monde était habitué à sortir de la performance. Mais au final, ça a payé, c’est comme ça qu’on en est arrivé là. C’est bon pour tout le monde car cela amène de la compétition à l’entraînement. Tout le monde donne tout. Il y a eu neuf changements. La plupart d’entre eux ont disputé une quinzaine de matches ce qui amène du niveau à chaque rencontre. Parfois, c’est assez frustrant. Nous sortons d’un bon match et nous nous reposons. Après, on sait que c’est comme ça. Mais à l’entraînement, c’est assez intense lundi. On court beaucoup et c’est là qu’on arrive à ne pas perdre d’énergie.

Comment avez-vous abordé votre premier poste de capitaine ?

J’ai été beaucoup aidé par deux capitaines du groupe qui étaient également remplaçants, Max Delonca et Arnaud Aletti. Ils m’ont beaucoup aidé, notamment pour les discours. C’est une vraie responsabilité. Eux aussi ont parlé. En arrière-plan? Comme quand j’étais jeune. J’ai parlé de l’engagement, l’essence même du rugby. Nous avons réussi dans les trente premières minutes. Après on s’est un peu effondré dans ce domaine. C’est dommage.

Après trois victoires d’affilée, est-ce un petit coup d’arrêt à trois semaines du derby ?

Oui et non. On a commencé ce bloc avec deux victoires, dont une à Montauban (29-33) qui était une bonne chose. Là, nous recevrons Rouen (19 avril) où il faudra gagner. Nous verrons où nous en sommes après le derby.

L’entretien est acquis. Le staff dit que le reste dépend des joueurs. Que te dis-tu ?

On prend match par match et on verra selon notre classement. Désormais, on regarde plus le top 6 que derrière, même si on fait attention à tout. On regarde les quatre matches qu’il nous reste. Nous étions quatrièmes, là sixièmes. Nous allons tout jouer à fond.

Le classement de Dax et Mont-de-Marsan fera-t-il monter l’enjeu de ce derby ?

Tout dépend de ce qui se passera la semaine prochaine, mais oui, ça va être un derby pour les phases finales. Ça va être un derby difficile, avec pas mal de monde, donc oui ça va être un super derby à jouer.

Les supporters vont forcément vous parler de plus en plus du derby ?

Le derby sera important pour la qualification pour les phases finales. Et oui, Mont-de-Marsan a toujours été l’ennemi de Dax. Il faudra gagner quoi qu’il en coûte.

Vous assumez de plus en plus de responsabilités en jouant les phases finales. Mais cela a mis du temps à venir. Pour quoi ?

Parce que la maintenance était l’objectif fondamental. Depuis la semaine dernière, nous savons que c’est presque une évidence. Nous avons eu la chance d’être quatrièmes avec les autres résultats. Alors là, on ne s’inquiète pas et on prend match par match. Nous essaierons de faire de notre mieux.

 
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