Les prix de l’immobilier à Toronto dépasseront ceux de Vancouver en 2024, déclare Royal LePage

Les prix de l’immobilier à Toronto dépasseront ceux de Vancouver en 2024, déclare Royal LePage
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Les prix des maisons dans la région de Toronto devraient augmenter de 10 % au quatrième trimestre de 2024 par rapport à l’année précédente, prédit Royal LePage, avant la hausse de 8,5 % prévue pour le Grand Montréal.

Même si les niveaux d’activité restent élevés et les prix continuent d’augmenter en Alberta, nos recherches indiquent que la demande des acheteurs par rapport au nombre de propriétés disponibles est la plus forte dans les deux plus grands centres urbains du pays.» déclare Phil Soper, PDG de Royal LePage, dans un communiqué.

Nous nous attendons maintenant à ce que Toronto et Montréal connaissent la plus forte appréciation des prix des maisons cette année.il ajoute.

Royal LePage prédit que le prix global d’une propriété dans la région du Grand Toronto dépassera celui du Grand Vancouver au cours du second semestre 2024.

Le prix global est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiéesexplique Royal LePage.

Ce prix moyen était de 1 177 700 $ dans la région du Grand Toronto au premier trimestre de 2024, soit une augmentation de 5,2 % par rapport à la même période l’an dernier.

  • Le prix moyen d’une maison unifamiliale a augmenté de 3,9 % pour atteindre plus de 1,45 million de dollars.
  • Le prix moyen d’une copropriété a augmenté de 3,7 % pour atteindre 733 600 $.

À Toronto même, ces hausses ont été respectivement de 3,1 % (prix d’une maison unifamiliale : 1,7 M$) et de 1,3 % (prix d’une copropriété : 714 900 $) au premier trimestre.

De son côté, la Chambre immobilière du Grand Toronto (TRREB) a signalé une augmentation de 1,3 % du prix de vente des propriétés de mars 2023 à mars 2024. (nouvelle fenetre) dans son dernier rapport mensuel.

Relance de l’immobilier en 2024 ?

Royal LePage a enregistré une hausse plus vigoureux que prévu de l’activité immobilière au cours des trois premiers mois de l’année, mais constate que les acheteurs restent prudents, compte tenu notamment des taux hypothécaires toujours élevés.

La bonne nouvelle est que les acheteurs agissent avec leur tête, pas seulement avec leur cœur. […] Même en cas d’offres multiples, ce que l’on commence à voir de plus en plus souvent, les maisons se vendent à leur valeur marchande.» déclare Karen Yolevski de Royal LePage dans un communiqué.

Il s’agit d’un environnement très différent de celui des marchés chauds de 2020 et 2021Elle ajoute.

Royal LePage continue de prévoir une plus forte appréciation au cours du troisième trimestre de l’année.

Nous devrions assister à une reprise saisonnière de l’activité du marché au printemps et à un automne encore plus chargé si ces tendances se poursuivent.

La Banque du Canada a toutefois maintenu son taux directeur à 5 %. (nouvelle fenetre) plus tôt ce mois-ci, malgré les demandes des élus, des propriétaires et des acheteurs potentiels qui souhaiteraient voir les coûts d’emprunt baisser.

Nous ne voulons pas maintenir ces politiques restrictives plus longtemps que nécessaire. Mais si nous les réduisons ou les supprimons trop rapidement, nous pourrions compromettre les progrès que nous avons réalisés dans la réduction de l’inflation.» a déclaré le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem.

À l’échelle nationale, l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) affirme que les ventes et les prix des biens immobiliers sont restés « pratiquement inchangés » en mars par rapport au mois précédent, mais l’organisation affirme dans un communiqué s’attendre à une « certaine reprise cette année ».

L’Association canadienne de l’immeubleACI cite notamment la croissance démographique et la baisse attendue des taux d’intérêt.

L’année sera-t-elle caractérisée par des taux d’intérêt élevés qui freineront l’enthousiasme des acheteurs, ou par les premières baisses de taux, très attendues et attendues, qui inciteront de nombreuses personnes à revenir sur le marché ? Probablement un peu des deuxdéclare Shaun Cathcart, économiste principal auAssociation canadienne de l’immeubleACI.

 
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