digues et barrières naturelles se complètent avantageusement, montre une étude

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La France métropolitaine compte quelque 9 000 kilomètres de digues. Si certains déplorent leur aspect parfois monotone, il faut reconnaître que ces structures en béton « protégeons-nous des assauts de la houle et des risques de submersion » Et « empêche également inondations au bord des rivières et inondations dans les marais » (Le Journal du CNRS, novembre 2023).

Leur importance est encore plus significative au Japon, où la nécessité de faire face à la montée des eaux s’ajoute à l’indispensable défense contre les typhons et les tsunamis – liés, pour ces derniers, à la forte activité sismique de cette région.

Des chercheurs de l’Université de Tokyo et leurs collègues internationaux ont compilé et réanalysé les données de pas moins de 304 études évaluant l’efficacité des défenses côtières – non seulement dans leur pays, mais dans le monde entier. Et ce, en termes de réduction des risques (énergie et hauteur des vagues, littoral), d’atténuation du changement climatique (stockage de carbone ou au contraire émissions de gaz à effet de serre) et de rapport coût-efficacité sur 20 ans.

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Selon cette méta-analyse publiée dans la revue Nature Communications (9 avril 2024), face à un risque “modéré” inondation, mesures “doux” (restauration des mangroves, des récifs coralliens et des herbiers marins) et « hybrides » (combinaison de mesures “doux” et mesures “dur” telles que digues, barrages et brise-lames) sont plus rentables que les mesures traditionnelles “dur” seul. Par ailleurs, les mesures « hybrides » permis la plus grande réduction du risque.

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Des brise-lames en béton placés devant les mangroves

« Les digues, barrages et brise-lames, bien qu’ils constituent les défenses côtières les plus populaires et les plus éprouvées au monde, sont confrontés à des défis pour suivre le rythme des risques climatiques croissants. (…), nécessitant des améliorations et des réparations constantes », explique Lam Thi Mai Huynh de l’Université de Tokyo, auteur principal de l’étude (communiqué de presse).

Les mesures basées sur la restauration de la nature s’avèrent plus résilientes mais mettent plus de temps à fonctionner pleinement. D’où cette complémentarité, selon le chercheur : « Les mesures hybrides peuvent exploiter les avantages (deux). Ils offrent l’immédiateté d’une barrière artificielle tout en préservant largement la fonctionnalité écologique d’un espace végétalisé perméable. Des brise-lames en béton placés devant les mangroves par exemple.

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Il est cependant plus difficile de comparer l’efficacité de ces différentes stratégies lors d’événements extrêmes à haut risque, faute de données. Les auteurs recommandent donc de les tester dans ce type de circonstances par des expériences appropriées, avant de formuler « affirmations universelles » sur les défenses côtières.

Une prudence scientifique qui n’empêche cependant pas Lam Thi Mai Huynh de prôner : « Le verdissement de nos côtes peut créer des espaces qui améliorent la qualité de vie, favorisent le bien-être des communautés et inspirent une bonne gestion environnementale. »

Les enjeux sont en effet de taille : les zones côtières abritent environ 40 % de la population humaine mondiale et les trois quarts des grandes villes.

 
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