saviez-vous que cette pratique peut réduire les symptômes et la progression de la maladie ? – .

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Le sport est bon pour la santé ! Cet adage bien connu est particulièrement vrai dans le contexte de la maladie de Parkinson. L’activité physique permet entre autres la production de dopamine, une hormone dont la production est impactée chez les patients. « Nous savons depuis toujours que l’activité physique est bénéfique pour les patients atteints de la maladie de Parkinson. Et plus le temps passe, plus les chercheurs démontrent les vertus que cela a, études à l’appui », précise Aurélie Camm Chapel, directrice de la communication de l’association France Parkinson. Aujourd’hui, « l’activité physique fait réellement partie intégrante du parcours de soins », au même titre que la rééducation ou les traitements médicamenteux, qui ne permettent actuellement pas de traiter les maladies neurodégénératives.

Les bienfaits de l’activité physique pour les patients sont nombreux. Tout d’abord au niveau des symptômes. ” Le sport aide les patients à aller mieux », raconte Aurélie Camm Chapel. Plus précisément, l’association France Parkinson insiste sur le fait que « l’activité physique quelle qu’elle soit, à condition qu’elle soit pratiquée dans un cadre suffisamment soutenu et régulieret qu’il mobilise tout le corps, contribue notamment à lamobilité améliorée, une réduction des raideurs musculaires et une meilleure coordination des mouvements. Les exercices de renforcement musculaire compensent la faiblesse musculaire fréquemment associée à la maladie. »

Tous les sports n’ont pas les mêmes effets sur les symptômes de la maladie. Certains « jouent un rôle important dans réduction des symptômes moteursréduire la dyskinésie(mouvements anormaux et involontaires, ndlr), améliorer l’équilibre et la vitesse de marche et réduire les formes de dépression, mesures à l’appui. D’autres « sont indiqués dans la rééducation des symptômes moteurs et de la douleur. Ils améliorent également la force des membres inférieurs et la capacité cardio-respiratoire », précise l’association de patients. Pour certains patients, le sport contribue même à réduire le recours aux médicaments. LE symptômes psychologiques Les maladies (dépression, anxiété…), très fréquentes, peuvent également être atténuées grâce à l’activité physique, notamment lorsqu’elle est amicale.

En plus de réduire les symptômes et ainsi d’améliorer la qualité de vie des patients, l’activité physique peut « ralentir considérablement la progression de la maladie », précise le directeur de la communication. Selon l’association, « faire du sport régulièrement est le seul moyen de ralentir la progression des symptômes moteurs, pas les moteurs. Les recherches ont mis en évidence l’importance de la pratique du sport et de l’activité physique en général dans le traitement, et son rôle clé dans la prévention secondaire et tertiaire de la maladie de Parkinson. Une étude publiée en 2022 dans la revue Neurologie ont démontré qu’« à long terme, le maintien d’un niveau élevé d’activité physique régulière et d’habitudes d’exercice était fortement associé à une meilleure évolution clinique de la maladie de Parkinson » (Source 1).

Cependant, malgré ces avantages reconnus, 17% des patients atteints de la maladie de Parkinson ne pratiquent aucune activité physique, selon une enquête réalisée en 2024 par l’association France Parkinson auprès de plus de 3 300 patients. Pire encore, « 30 % en font moins depuis le diagnostic, ce qui est un peu contre-intuitif », estime Aurélie Camm Chapel. Et parmi les patients qui font de l’exercice, près de la moitié n’en font pas autant que ce qui est recommandé. Plusieurs raisons sont évoquées chez les patients qui ne pratiquent pas d’activité physique :

Alors, quels sports choisir pour bénéficier de ces bienfaits ? “Il n’y a pas aucune discipline préférée », selon la directrice de la communication de France Parkinson. Mais “il faut mobiliser tous les groupes musculaires du corps, il faut qu’il y ait un effort”, et évidemment que l’activité ne représente pas de risque pour le patient. Avec la maladie de Parkinson, il faut bouger le plus possible. L’Organisation mondiale de la santé recommande 75 minutes d’activité physique intensive ou 150 minutes d’activité physique modérée par semaine. Des recommandations ignorées par 61% des patients, selon l’enquête de l’association. Les dernières recommandations des experts recommandent même de doubler le temps.

Si la règle est de bouger, plusieurs sports sont particulièrement recommandés :

 
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