Il y a plus de microplastiques en Antarctique que prévu – rts.ch

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Il y a beaucoup plus de plastique en Antarctique qu’on ne le pensait auparavant. De nombreuses particules sont si petites que les recherches précédentes ne les avaient pas détectées, selon une étude bâloise.

Pour les études réalisées jusqu’à présent, les particules de plastique ont été pêchées en mer à l’aide d’un filet, explique mardi l’Université de Bâle dans un communiqué. Ces filets avaient des mailles d’environ 300 micromètres, soit un tiers de millimètre ; les particules plus petites n’y sont pas restées.

Cependant, dans de nouveaux échantillons prélevés dans la mer de Weddel en Antarctique, 98,33 % des particules de plastique étaient inférieures à 300 micromètres, comme l’a montré une équipe de recherche internationale dirigée par l’Université de Bâle dans une étude. papier publié dans la revue Science of the Total Environment.

Au lieu d’utiliser un filet, les scientifiques ont pompé de l’eau de mer dans un réservoir et ont analysé toute l’eau par spectroscopie infrarouge. Des particules jusqu’à 11 micromètres pourraient ainsi être détectées, soit une fraction de l’épaisseur d’un seul cheveu humain.

Organismes aquatiques vulnérables

“On craint que ces particules microplastiques plus petites et plus fréquentes ne posent un risque plus important pour les organismes aquatiques”, écrivent les auteurs de l’étude.

Clara Leistenschneider (à gauche) et la chef du groupe de recherche, le professeur Patricia Holm, dans le bassin d’échantillonnage après le prélèvement d’échantillons et avant la filtration de l’eau. [University of Basel – Patricia Holm]

Ces organismes vivants, adaptés aux conditions de vie extrêmes, sont particulièrement vulnérables aux polluants environnementaux.

On ne sait toujours pas comment les microplastiques sont entrés dans la mer isolée de Weddel, ni s’ils pourront en repartir. Les sources possibles sont le transport maritime dans la région, que ce soit à des fins touristiques, de pêche ou de recherche, ainsi que les stations de recherche à terre. Mais les microplastiques peuvent également arriver en Antarctique via les courants marins atmosphériques en provenance d’autres régions.

Clara Leistenschneider, première auteure de l’étude, se montre optimiste dans le communiqué de presse de l’Université de Bâle. De nombreuses personnes dans le monde s’efforcent de mieux comprendre le problème et développent des idées pour réduire la pollution plastique, souligne-t-elle.

>> Lire aussi : Nouveau record de pollution plastique dans les océans, selon une étude

ats/sjaq

 
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