Ce dimanche 14 avril 2024, la Natagora BNVS locale invite les amoureux de la nature à découvrir une petite merveille pour les yeux : à cette époque de l’année, la vallée de Holzwarche se pare d’un manteau jaune vif, formé de jonquilles sauvages à perte de vue. peut voir. Une véritable attraction touristique. “Nous avons déjà eu 900 personnes dans la journée quand il fait beau », dit Francine Crémer. Trois balades gratuites de 5,7 et 12 km sont balisées. Et deux balades guidées (environ 2 heures) sont organisées : une à 10h (en français et allemand) et une autre à 14h (uniquement en allemand). Toute la journée, un repas léger sera proposé sous un chapiteau installé au lieu-dit « Enkelberge Mühle » (Mürringer Weg à 4761 Rocherath).
Les promeneurs sont invités à venir admirer ces milliers de jonquilles qui poussent naturellement sans les cueillir, car le site fait partie d’une réserve naturelle (créée en 1979) qui s’étend du plateau de Losheimergraben jusqu’au lac de Butgenbach. Natagora BNVS organise également cette fête de la jonquille depuis près de vingt ans, 2006 plus précisément, dans le but de faire connaître cette thématique. “A l’époque où beaucoup de gens venaient les cueillir, les membres de Natagora dormaient même là, près des jonquilles pour les protéger”, rappelle l’animateur. Et de poursuivre : «Quand je vois des gens qui font ça, c’est déjà arrivé, je leur explique que ça ne sert à rien : on ne sait pas comment les planter dans son jardin car ce sont des jonquilles sauvages. Et même dans un vase, ils tiennent une journée, ou deux si vous avez de la chance ! Sans compter évidemment que cela ruine le travail de longue haleine de gestion du site par les bénévoles de Natagora, qui aménagent les surfaces pour que les jonquilles puissent pousser.
De plus, on retrouve dans cette réserve naturelle des prairies d’un type particulier suite à une pratique ancestrale d’irrigation, la création de canaux du côté des vallées, pour détourner l’eau d’une Source et la faire couler lentement. écouler. Lié à des conditions climatiques quasi montagnardes, cela donne naissance à une richesse faunistique et floristique impressionnante. “Ici, la région est plus froide qu’ailleurs. Il fait 7-8 degrés en ce moment (NDLR : la première semaine d’avril), c’est parfait pour les jonquilles… donc ils pourraient rester trois ou quatre semaines (NDLR : jusqu’à la fin du mois)”, glisse Francine Cremer sans vouloir avancer. “Je n’ai pas de boule de cristal.
