Madame Hofmann, une année sur les traces d’une infirmière

Madame Hofmann, une année sur les traces d’une infirmière
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Début mars, Sébastien Lifshitz présentait son dernier film, Madame Hofmann, à Nantes, ville qu’il connaît et apprécie. Un documentaire sur un cadre infirmier qui révèle les coulisses du tournage.

Comment avez-vous rencontré Sylvie Hofmann ?

J’ai passé une annonce à l’hôpital du nord de Marseille, où je souhaitais tourner un documentaire sur une infirmière. Sylvie s’était avancée pour suggérer des noms de collègues plus jeunes auxquels elle pensait. Mais la conversation au téléphone avec la directrice de casting a été telle qu’elle m’a dit : il faut la rencontrer, cette femme a quelque chose. Alors je l’ai rencontrée et j’ai eu un coup de foudre. Sylvie est arrivée à un moment particulier de sa vie : elle sortait de la première vague de Covid et venait de subir un accident vasculaire cérébral. Elle était remplie à la fois d’épuisement et de colère. Et elle était comme dans le film, c’est à dire sans filtre !

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Comme Petite fille Ou Adolescentesvos films précédents, Mme Hoffman bouge comme une fiction…

Il s’agit bien d’un documentaire, mais c’est vrai que j’aime utiliser la grammaire de la fiction : à travers l’utilisation du format Scope, la présence de la musique, la manière de monter les séquences… Pour ce film en particulier, j’ai voulu raconter une histoire au plus près de Sylvie, que j’ai filmée pendant un an. Il y avait l’idée d’être vraiment dans la subjectivité, de faire ressentir sa vie intérieure, d’être de son côté, d’adopter son point de vue. Sylvie n’est pas quelqu’un que je regarde dans un aquarium aux prises avec sa vie. Je suis vraiment avec elle.

Vous êtes venu présenter votre film en avant-première à Nantes. Une ville que vous aimez ?

Oui. Je viens très souvent et j’ai des amis qui habitent ici, c’est donc une ville que je connais très bien. Mais c’est aussi une ville que je connais à travers le cinéma, notamment grâce aux films de Jacques Demy. Nantes est une ville qui a été pas mal filmée, mine de rien. Tout à l’heure, en allant acheter un livre, je suis passé devant le passage Pommeraye et, à chaque fois, c’est la même émotion. D’ailleurs la dernière fois que je suis venu, un film y était tourné : Petite Solange par Axelle Ropert. Je connaissais le responsable opérationnel, mais je n’ai pas osé le déranger…

Mme Hofmannactuellement à l’affiche au Katorza, 3, rue Corneille, Nantes, katorza.fr

 
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