la randonneuse qui a découvert le crâne brise le silence et donne sa version des faits

la randonneuse qui a découvert le crâne brise le silence et donne sa version des faits
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Pour cet habitant des Alpes-de-Haute-Provence, encore anonyme mais malgré tout sous le feu des projecteurs depuis plusieurs jours, l’heure était aux aveux ce mardi 9 avril. C’est au micro de BFMTV que le randonneur le plus scruté du moment parlait.

Agée d’une soixantaine d’années, c’est elle qui a retrouvé le crâne d’Emile Soleil sur un sentier de randonnée, le 30 mars. Ce jour-là, elle hésitait à sortir. “C’était le moment de rester sous les couvertures, avec beaucoup de vent”», raconte ce retraité décrit comme « très actif », qui aime faire de longues promenades en montagne.

Elle se décide enfin, enfile son pantalon de randonnée, prépare un pique-nique et repart vers midi, sans montre ni téléphone portable. “En plus, je n’en ai pas.”précise la femme, qui se considère comme une érudit moderne.

Un crâne « blanc et propre » sur le chemin

« Cela faisait longtemps que je n’avais pas emprunté cette voie ». Une piste plate, mais qui longe une pente menant vers le désormais célèbre hameau. Il y avait un bon dénivelé, venant du Haut-Vernet, les gendarmes m’expliqueront plus tard »raconte le sexagénaire.

C’est alors qu’elle tombe sur ce qu’elle appelle aujourd’hui “la chose”, les larmes aux yeux lorsque les deux journalistes l’ont interrogé à ce sujet. “Je le trouve au milieu de la route”ajoute-t-elle, tout en précisant qu’il était a priori difficile de passer devant sans le voir. « C’est blanc, très propre. Seules les dents du haut sont là.décrit-elle. «Je savais que c’était lui.

Elle décide alors de ramasser ledit crâne à l’aide d’un sac plastique qu’elle avait avec elle. “J’aurais pu le quitter mais, à mon retour, il ne serait plus là.” assure-t-elle. Tout en promettant d’avoir utilisé un “un énorme sapin s’est effondré sur le côté” comme “point de repère”.

« Vite, je dois ramener ‘le truc’ »

“Je cours, je veux me dépêcher”continue-t-elle. “Je me dis ‘vite, vite, il faut que je ramène le truc et la police trouvera le coupable (…) l’enquête va enfin avancer’.” « Je me dis, enfin, papa et maman vont pouvoir l’enterrer. Ils pourront le savoir.

« Tout le voyage, je porte le truc à bout de bras », parce que « sentir la forme toucher mon corps me terrifie », ajoute-t-elle sur BFMTV.

9 heures d’audience, avant une perquisition à son domicile

Après avoir été conduite au commissariat ce jour-là par les gendarmes qu’elle avait contactés une heure plus tôt, elle a été interrogée pendant 9 heures d’affilée. Cette audition comprend un retour sur les lieux de sa découverte avec les brigadiers.

“Le lendemain, je ne m’y attendais pas, cherche !”, s’étonne-t-elle, alors que les gendarmes poursuivent leurs investigations à son domicile. «Je suis épuisé mentalement et physiquement par tout cela» conclut-elle. Elle dit “pense[r] aux parents d’Emile : que Dieu leur donne la paix.

 
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