Il est inacceptable d’accepter la candidature de ceux qui se jettent dans les bras des étrangers ! – .

Lors de la commémoration du 24e anniversaire de la mort d’Habib Bourguiba, samedi 6 avril 2024, le président de la République Kaïs Saïed en a profité pour s’en prendre à l’opposition et l’accuser d’intelligence avec des puissances étrangères et de complots contre l’État.

Au début de son discours, le chef de l’État a souligné la nécessité d’être « reconnaissant à ceux qui ont énormément donné à la Tunisie « . Il a ainsi évoqué la révolution de l’époque qui s’est opérée à travers l’éducation, la santé et le Code du statut personnel. ” Le visage de l’État a changé parce qu’il a joué son rôle social. Les institutions publiques et les entreprises créées sont nombreuses et ont obtenu de nombreux résultats, malgré les obstacles ou les choix qui peuvent être discutés. Mais personne ne peut nier ce qui s’est passé à ce moment-là ou ne pas être reconnaissant », a-t-il indiqué.

Et d’ajouter : « Nous travaillerons aujourd’hui pour surmonter tous les obstacles naturels et induits. Il y a des difficultés liées aux choix qui ont été faits et qui visaient à mettre à mal les services publics et l’État. Ceux qui veulent gêner les citoyens et les services administratifs n’ont pas leur place dans l’administration.»

Le Chef de l’Etat a également évoqué la responsabilité qu’implique l’exercice du pouvoir : « Nous devons savoir que le pouvoir n’est pas une ambition ni un siège ou un canapé comme ils le croient, mais c’est une responsabilité.

Et nous respecterons notre engagement envers Dieu et envers notre peuple pour nettoyer le pays des corrompus. Nous sommes engagés et nous ne reculerons pas ! « .

Le président Saïed a également souligné : « Il y a bien sûr ceux qui veulent critiquer et ils sont les bienvenus. Le pouvoir ne peut pas plaire à tout le monde, le pouvoir anime les protestations. Ce qui importe, c’est la coexistence pacifique entre le pouvoir et l’opposition dans le cadre de la loi.

Mais on ne peut accepter un retour en arrière à travers la candidature de groupes qui se jettent dans les bras des étrangers : le candidat doit être parrainé par les Tunisiens et élu par eux, et seulement par eux et non par une autre partie.

Aujourd’hui, nous menons une guerre existentielle. Je n’exagère pas : une guerre à mort ou à vie pour cet État. Ils voulaient provoquer la chute du pays, à l’époque, après le 14 janvier 2011, en démasquant l’État de l’intérieur et en sapant ses services. Aujourd’hui, ils veulent dégrader les institutions de l’État.

Leur objectif est de nuire à l’Etat et les Tunisiens ont fait preuve d’une conscience sans précédent de ce complot qui se prépare contre eux et en connaissent toutes les subtilités. Les Tunisiens combattront avec le même enthousiasme, la même volonté et le même grand patriotisme tous ceux qui veulent se jeter dans les bras des étrangers, oubliant que la Tunisie est indépendante. « .

S’adressant aux Tunisiens, le chef de l’Etat a insisté : « Partout levez la tête et dites que vous êtes Tunisiens, partout dans le monde nous nous montrerons fiers de notre histoire et nous chérissons notre souveraineté. Et nous ne vendrons jamais notre souveraineté à qui que ce soit, même pour les trésors du monde entier.

Que beaucoup apprennent de ce qui s’est passé et de l’histoire et comprennent que l’histoire ne remonte pas comme ils le souhaitent et comme ils le rêvent.

Nous continuerons et c’est notre engagement envers Dieu et envers le peuple, car ce sont les gens qui l’ont exprimé à chaque occasion, notamment le 25 juillet 2021. « .

Et d’expliquer : « Lors de ma visite à Redeyef pendant la pandémie de Covid-19, le 24 juillet (2021), j’ai trouvé un hôpital sans eau ni électricité et le 25 juillet je me demandais comment j’allais rencontrer mon créateur. A ce moment-là, ils étaient réunis, ces ennemis d’hier devenus alliés d’aujourd’hui. Et j’ai pris cette décision parce que le devoir m’imposait de sauver l’État d’une tentative de le faire éclater et de le transformer en quartiers obéissant à l’étranger. Tous les rendez-vous électoraux ont été respectés et en un temps record par rapport aux autres pays.

Nous sommes dans une course contre la montre, nous voulons prendre des raccourcis dans l’histoire pour rattraper ce qui s’est passé ces dernières années. Et grâce à une volonté de fer et une détermination sans faille, nous nettoierons le pays de tous les corrompus. « .

Lorsqu’on lui a demandé s’il comptait se présenter à l’élection présidentielle, le chef de l’Etat a répondu que « la question n’est pas de savoir s’il allait se présenter ou non, mais que c’était une question de vie ou de mort « .

Il a déclaré: ” L’ambition est légitime, mais notre rôle en tant que Tunisiens est de servir le pays quelle que soit la position que nous occupons. Certains parlent d’élection présidentielle alors pourquoi ont-ils boycotté les législatives et se précipitent désormais vers l’élection présidentielle. Posez-leur cette question, vous obtiendrez peut-être des réponses. La cause est la nation et la poursuite de la lutte pour la libération de l’Etat jusqu’à libérer la Tunisie de ceux qui ont joué contre elle et des corrompus. « .

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