C’était il y a (déjà) 50 ans. Le 6 avril 1974, la ville de Brighton, au Royaume-Uni, grouillait de monde et d’enthousiasme. Il a accueilli la 19ème édition du célèbre concours Eurovision. Ce soir-là, un groupe suédois encore méconnu du grand public décroche la première place : un certain quatuor baptisé ABBA. Un demi-siècle plus tard, il est toujours aussi fort et reste légendaire.
ABBA a été fondée à Stockholm le 1er novembre 1971 et était composée des célèbres Agnetha Fältskog, Benny Andersson, Björn Ulvaeus et Anni-Frid – connue sous le nom de « Frida » – Lyngstad.
Cinq décennies plus tard, le groupe a vendu 400 millions de disques, avec un total de 9 albums studio, deux albums live et 50 singles. Une « ABBA mania » au succès international, comparable à celle vécue par le groupe des Beatles quelques années plus tôt.
Jusqu’au début des années 80, ABBA régnait en maître sur le disco. En 1982, le groupe se sépare (au grand désarroi des fans du monde entier). Mais près de 40 ans après leur séparation, le groupe annonce se reformer et avoir retrouvé le chemin des studios. Des rumeurs d’une nouvelle tournée circulent également.
En 2021, c’est officiel : ABBA annonce son grand retour sur scène. La même année, ils vendent quelque 150 millions de disques et le titre « Waterloo » est élu « meilleure chanson du TOP 50 de l’Eurovision ».
“La victoire de cette chanson (ndlr : « Waterloo ») Cela s’explique aussi par le fait que c’était la première fois dans l’histoire du concours qu’un artiste ou un groupe ne chantait pas dans sa langue nationale. Le règlement permettait le libre choix de la langue entre 1973 et 1976. Il y a donc très peu de chances qu’un “Waterloo” en suédois aurait changé le visage de l’histoire de la musique » expliquent nos confrères du Soir. Aujourd’hui, le titre existe également en suédois, français et allemand.
