Jeudi 4 avril 2024, un peu avant 17 heures, la police a été alertée d’un rodéo urbain place des Vosges à Oissel. Sur place, trois motocrosseurs accélèrent en vue des policiers, qui les suivent à distance. Arrivé rue d’Auvergne, le trio s’est arrêté en pleine route et a insulté les policiers, puis est reparti. Arrivé rue des Féviers, l’un des conducteurs a calé et n’a pas pu repartir. Ce jeune de 19 ans originaire d’Ossel a ensuite été arrêté par la police et son deux-roues mis en fourrière.
Trottinette de quartier
Dans la nuit suivante, vers 1h30 du matin, la Brigade Anticriminalité s’est rendue rue Georges Braque à Grand-Couronne où un rodéo urbain a été signalé. Un homme roule sans casque sur un scooter Sym dont le neyman est forcé. Vérifié, le deux-roues a effectivement été déclaré volé depuis le 4 avril à Petit-Quevilly. Interrogé, le pilote, né en septembre 2005, a expliqué que le scooter était librement accessible dans son quartier et qu’il l’utilisait donc. Il a admis qu’il savait qu’il avait été volé. Il a été placé en garde à vue pour recel de vol.
Retour des beaux jours
Avec le retour des beaux jours, les passionnés de deux-roues sortent leurs engins et la police réactive ses cellules dédiées aux rodéos. Le Havre et Rouen en disposent chacun d’un, composé de quatre à cinq policiers, explique le chargé de communication de la Direction interministérielle de la police nationale de Seine-Maritime. Ils interviennent en aval des infractions en utilisant la vidéosurveillance pour identifier les auteurs a posteriori et les arrêter lors de l’infraction qui peut s’avérer dangereuse pour le conducteur, les piétons ou encore la police.