« Il ne me reste que quelques jours… » Accusé de prescrire trop d’arrêts maladie, un médecin est en grève de la faim depuis 20 jours

« Il ne me reste que quelques jours… » Accusé de prescrire trop d’arrêts maladie, un médecin est en grève de la faim depuis 20 jours
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l’essentiel
A Dunkerque (Nord), Yazid Nafti, médecin généraliste, a été critiqué pour avoir prescrit trop d’arrêts maladie par la Sécurité sociale. Depuis 20 jours, il a entamé une grève de la faim pour tenter d’alerter les pouvoirs publics.

Le mal-être des médecins et de tous les professionnels de santé en général n’est pas nouveau. A Dunkerque, Yazid Nafti se dit épuisé. Depuis 20 jours, le pratiquant a entamé une grève de la faim et campe sous une tente place Jean Bart. La raison ? Il lui a été reproché de prescrire trop d’arrêts de travail par la sécurité sociale.

Place Jean Bart à Dunkerque.
Google Street View – Capture d’écran.

« J’ai demandé à celui qui m’a critiqué : ‘pouvez-vous me donner un seul arrêt qui serait injustifié ?’ », raconte Yazid Nabti. BFMTV. Pour son interlocuteur, il s’agit « d’un problème de chiffres », alors que tous les jugements prescrits étaient justifiés. En réalité, il s’agit d’arrêts de substitution que la Sécurité Sociale compte comme des arrêts accordés par le Docteur Nabti lui-même. « Même si ce ne sont pas nos arrêts », insiste-t-il pour BFMTV.

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« Le moral fluctue, le corps va bien »

Depuis, le médecin généraliste a décidé d’entamer une grève de la faim afin d’alerter les pouvoirs publics et les élus locaux. Il se dit fatigué de toutes ces années de bataille administrative. Ce mercredi 3 avril, des dizaines de personnes se sont rassemblées pour le soutenir, indiquent nos confrères de BFMTV. “Le moral fluctue, le corps va bien”, confie-t-il à Bleu Nord.

Yazid Nabti évoque les problèmes rencontrés avec la CPAM, notamment en matière d’arrêts maladie, et estime qu’il n’a pas été soutenu par l’Ordre des médecins. « De toute façon, si les élus ne réagissent pas, il me reste quelques jours et je mourrai place Jean Bart. J’espère qu’on n’en arrivera pas là”, a-t-il murmuré à nos confrères de France Bleu Nord.

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De son côté, la mairie de Dunkerque a réagi dans un communiqué, indiquant que « le docteur Nabti a bien sûr été reçu par Delphine Castelli, adjointe à la santé et a reçu la visite de la députée de circonscription Christine Decodts, ainsi que des collaborateurs de la mairie de Dunkerque. mairie. Un courrier a été adressé au préfet du Nord pour demander une médiation.

 
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