A Montbard (Côte-d’Or), le pic de la crue est passé : le niveau de la Brenne, qui avait atteint 4,07 mètres, est tombé à 3,48 mètres.
Face à l’ampleur des dégâts, la maire a demandé que sa commune soit classée en catastrophe naturelle.
Depuis mardi, Laurence Porte, maire (Horizons) de Montbard (Côte-d’Or) est une femme pressée. À peine 24 heures après le retrait des eaux, elle est venue faire le point sur la situation au domicile d’un habitant sinistré. Il faut savoir rassurer. Après une crue historique et la violente montée des eaux, le quartier a retrouvé son calme. “Tout ce qui est au sous-sol, les encombrants… vous pouvez les déposer sur le trottoir et c’est nous, les services municipaux, qui allons les récupérer», indique l’élu à un riverain.
A Montbard, environ 5 000 habitants, 400 personnes vivent en zone inondable. Chaque fois que Brenne se lève, c’est une course à la mairie. Après à peine cinq minutes de route, il faut déjà s’arrêter. Devant une maison, dans un quartier de la commune, la puissance du courant a provoqué un glissement de terrain et isolé ses habitants.
L’autre préoccupation de l’élu, a priori moins visible mais tout aussi importante, est l’eau potable. Trop d’impuretés, qui avec l’inondation, se sont infiltrées dans un puits le rendant inutilisable. De retour à la mairie, elle a une dernière mission, celle d’inscrire la commune en état de catastrophe naturelle.
