l’appel urgent du Groupe Écologistes et Solidarité

l’appel urgent du Groupe Écologistes et Solidarité
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Dans un communiqué publié le 3 avril 2024, le groupe Écologistes et Solidarités souligne la gravité croissante des phénomènes météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles, exacerbées par le changement climatique. Les pays du Sud sont particulièrement touchés, les ouragans, les inondations et les cyclones déplaçant les populations et effaçant des zones côtières entières de la carte.

En France, les récentes inondations dans les Hauts-de-France, dans le Centre-Ouest et en Bourgogne-Franche-Comté (notamment en Saône-et-Loire, en Côte d’Or et dans l’Yonne) ont causé des dégâts économiques et psychologiques considérables. Ces événements dramatiques nécessitent une action urgente et concertée.

Le groupe Écologistes et Solidarités appelle à une écoute attentive des propositions émanant de la communauté scientifique et des retours documentés. Il critique les explications simplistes avancées par certains politiques, comme le prétendu manque d’entretien des fossés, soulignant que de telles mesures sont insuffisantes pour gérer les risques et expliquer l’impact des inondations sur le plan économique et social.

Dans ce contexte, réduire les émissions de CO2 et décarboner nos économies apparaissent comme des solutions essentielles pour atténuer les effets du changement climatique. L’adaptation des pratiques d’aménagement du territoire et d’urbanisme est également cruciale, avec un appel à privilégier des approches favorisant l’absorption des pluies par les sols vivants et la réimplantation de haies.

Parallèlement, le groupe souligne l’importance d’intégrer la culture du risque dans nos politiques publiques et de repenser l’aménagement des zones inondables. Il appelle à une généralisation de l’évaluation des risques pour les bâtiments, ainsi qu’au financement de reconstructions résilientes ou de relocalisations.

Enfin, le communiqué souligne le rôle essentiel des syndicats de rivières et des acteurs de la gestion de l’eau dans l’élaboration de solutions d’adaptation efficaces. Il appelle à renforcer les dispositifs et équipements pour réduire les vulnérabilités et assurer la sécurité des citoyens face aux événements climatiques extrêmes.

Face à l’urgence de la crise climatique, le groupe Écologistes et Solidarités appelle à une action immédiate et coordonnée pour protéger les populations et les territoires contre les ravages des phénomènes météorologiques extrêmes.

Communiqué du groupe Écologistes et Solidaires du 3 avril 2024 :

Le changement climatique exacerbe les phénomènes météorologiques extrêmes et la fréquence des catastrophes naturelles. Dans les pays du Sud, ouragans, inondations et cyclones privent déjà les populations de leurs espaces de vie et provoquent des migrations. Des pans entiers de zones côtières sont rayés de la carte.

Les inondations dans les Hauts-de-France, dans le centre-ouest et depuis ce week-end en Bourgogne-Franche-Comté (Saône-et Loire, Côte d’Or et Yonne), provoquent des dégâts économiques et psychologiques.

Après chaque épisode d’inondation, vient l’heure de l’analyse et du débat autour des catastrophes naturelles, pourtant ces phénomènes sont connus et s’accélèrent.

Face au désarroi et au désarroi des sinistrés, depuis ce week-end en Bourgogne-Franche-Comté (Saône-et-Loire, Côte d’Or et Yonne), l’heure est à l’écoute des propositions issues des travaux scientifiques ou encore des retours d’expérience documentés. .

Si M. Accary, président du Département de Saône-et-Loire, cherche à juste titre des explications sur la présence d’arbres et de morceaux de bois dans les rivières, le prétendu non-entretien des fossés, aussi rassurant soit-il, la simplicité de la solution, est évidemment très faible face à la réalité des faits, et très insuffisante pour gérer les risques et expliquer l’impact économique et social des inondations.

Premièrement, la lutte pour réduire les émissions de CO2 et la décarbonation totale de nos économies sont les seules solutions pour protéger les habitants d’une aggravation future, en agissant à la racine sur les plus grandes sources d’émissions. (transports, bâtiments, alimentation…) et espérer réduire l’intensité des phénomènes naturels.

En matière d’adaptation, l’enjeu est d’initier collectivement la transition d’une culture d’aménagement du territoire et d’urbanisme où l’étalement urbain n’a fait que provoquer et accroître le ruissellement des eaux (imperméabilisation des zones urbaines et industrielles, arrachage des haies, drainage des champs, des cultures). et vignes sans couverture du sol, etc.) à l’urgence de ralentir l’écoulement de l’eau dans les sols vivants pour absorber la pluie, via la réimplantation de haies capables de ralentir le ruissellement et, dans la mesure du possible, de gérer la pluie à la parcelle en milieu urbain. zones.

Parallèlement, la culture du risque mérite d’être davantage présente dans notre quotidien. Au-delà de la gestion de crise, il convient de se poser la question du devenir du bâti existant et des aménagements en zone inondable. Face aux inondations récurrentes, qui touchent les habitations et les entreprises, mettre tous les biens hors d’eau n’est pas toujours évident, c’est pourquoi l’État et les assurances doivent généraliser l’accompagnement dans l’évaluation des risques pour les bâtiments et financer soit des reconstructions résilientes, soit des relocalisations.

Toutes ces solutions existent et méritent d’être amplifiées. Les syndicats de rivières et les syndicats en charge des questions de l’eau sont des acteurs redoutables en matière d’adaptation climatique, de prévention des risques (inondations et sécheresses) et de concertation pour construire ces solutions avec toutes les parties prenantes. adaptation qui nécessite des moyens importants et une méthode adaptée.

Le travail à accomplir pour permettre à nos territoires d’absorber les chocs est immense. Je le constate tous les jours dans mon mandat. Le moment est sans doute venu de renforcer nos systèmes et équipements pour réduire les vulnérabilités et garantir que nous puissions vivre bien, décemment, en sécurité, malgré les pluies intenses qui sont, déjà et pour longtemps, notre quotidien.

 
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