En Argentine, la fonction publique se mobilise après des annonces inquiétantes du président : la semaine dernière, Javier Milei a prévenu que les contrats des fonctionnaires expirant le 31 mars ne seraient pas renouvelés.
Cette vague de licenciements est une nouvelle illustration du plan à la tronçonneuse du président libertaire, explique notre correspondant Théo Conscience. Javier Milei est obsédé par l’idée de rééquilibrer les comptes publics, à tout prix. Et il est convaincu que l’État est la cause de tous les problèmes de son pays.
En réaction à cette vague de licenciements, le syndicat ATE appelle donc à une journée de mobilisation ce mercredi (3 avril 2024). Il demande à tous les salariés licenciés, mais aussi à ceux encore en poste, de pénétrer de manière massive et coordonnée sur leurs lieux de travail, pour éventuellement occuper pacifiquement les bâtiments publics si le gouvernement ne répond pas à leurs revendications.
La situation des industries en Haïti
La situation sécuritaire pèse lourdement sur les industries haïtiennes. RFI accueille Georges Sassine, membre du Conseil d’administration et ancien président de l’Association des Industries Haïtiennes. Il revient sur l’incendie du site industriel Digneron à Croix des Bouquets, déjà fermé depuis deux ans mais cette fois, les gangs ont détruit les locaux. D’autres usines sont hors service car les ports et les aéroports sont fermés depuis un mois et manquent de matières premières. Certaines ont été pillées, mais il n’y a pas de chiffres, explique Georges Sassine, car les propriétaires ne peuvent pas se rendre sur place pour faire l’inventaire.
Fin février 2024, on estimait que 29 000 emplois dans les usines étaient destinés à l’exportation – fabriquant des vêtements pour le marché américain. Bien loin des 62 000 emplois de décembre 2022. Tous les secteurs sont concernés, explique Georges Sassine, notamment ceux de l’agro-industrie qui sont à zéro – « nous n’exportons aucune mangue, nous étions l’un des plus gros exportateurs « .
Le Journal du 1er
Enfin, le Journal du 1er revient sur cette alerte lancée par la collectivité locale de Martinique concernant des problèmes fonciers récurrents.
