Des groupes demandent au Québec d’officialiser la Journée nationale du travail invisible en avril

Des groupes demandent au Québec d’officialiser la Journée nationale du travail invisible en avril
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Des groupes demandent à Québec d’officialiser la « Journée nationale du travail invisible », qui aurait lieu chaque premier mardi d’avril.

Il ne s’agirait pas d’un jour férié, mais d’un jour de reconnaissance de cette « œuvre invisible », pas toujours reconnue à sa juste valeur.

Ce « travail invisible » est le travail consistant à prendre soin des enfants, des parents âgés, à faire le ménage, à cuisiner ou à être soignant – avec toute la planification et l’organisation que ces tâches impliquent.

Le travail invisible, c’est aussi celui d’être « collaboratrice » dans une entreprise familiale, d’être agricultrice ou d’être bénévole.

Ce travail invisible est plus souvent le lot des femmes, mais les hommes sont également touchés, a déclaré Lise Courteau, présidente provinciale de l’Association d’éducation et d’action sociale féministe (AFEAS) en entrevue lundi.

La revendication d’officialiser la Journée nationale du travail invisible a été lancée pour la première fois par l’AFEAS.

Fixer un tel jour ne revient pas à en faire un jour férié. Il ne s’agit pas non plus d’exiger une rémunération pour ce travail invisible, insiste Mme Courteau.

«C’est un travail qui mérite d’être reconnu, qu’on prenne le temps d’en parler, de le nommer», résume Mme Courteau. C’est aussi « un travail tenu pour acquis ».

« Ce travail, réalisé principalement par des femmes, est d’une grande valeur. Il soulage l’État d’un fardeau économique (notamment grâce au travail des soignants) et permet à d’autres – souvent des hommes – d’effectuer davantage d’heures de travail rémunéré (notamment grâce à la garde des enfants par les soignants). mères). Il est important de valoriser les personnes qui font le travail invisible en rendant leur travail visible. »

Cette revendication de la reconnaissance d’une fête nationale a fait l’objet d’un manifeste soutenant la cause. Depuis, elle est soutenue par 150 organisations et 2 000 personnes.

Le tout a été remis au cabinet de la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, la semaine dernière, relate Mme Courteau.

« Nous sommes sortis de cet entretien très encouragés ; nous croyons qu’il y a une ouverture», a conclu Mme Courteau, qui se dit «optimiste».

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