les prix des médicaments continuent d’augmenter

les prix des médicaments continuent d’augmenter
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Les prix de nombreux médicaments augmentent considérablement, passant de Rs 10 à plus de Rs 400 en une semaine, au grand désarroi des consommateurs. Pour Ashwin Dookun, président de l’Association pharmaceutique de Maurice, cette situation était prévisible depuis l’introduction du Regressive Mark-up.

En l’espace d’une semaine, les prix de certains médicaments ont connu une augmentation considérable, allant de Rs 10 à plus de Rs 400. Cela pose des questions sur l’efficacité réelle de l’introduction du Regressive Mark-up sur huit des 11 médicaments. catégories en 2023 (voir encadré). Présentée par le gouvernement comme une solution d’économie pour les consommateurs, cette mesure ne semble leur apporter qu’un soulagement temporaire.

Avec la dévaluation de la roupie, l’augmentation des coûts de transport et de l’euro, ainsi que la stabilité des prix des ingrédients pharmaceutiques actifs (API) depuis le COVID-19, combinés aux quotas imposés par les pays exportateurs, pharmaciens et importateurs estiment que les prix ne vont pas augmenter. tomber de si tôt. Ils affirment que cette situation échappe à leur contrôle, car les prix de vente des médicaments sont contrôlés par le ministère du Commerce et sont fixés en fonction du prix à l’importation des produits.

« C’est dommage pour les consommateurs. Nous avions attiré l’attention des autorités concernées sur le fait que la majoration régressive ne contribuerait pas à faire baisser les prix des médicaments, mais nos avertissements sont restés lettre morte. Chacun doit désormais assumer ses responsabilités », souligne Ashwin Dookun, président de la Pharmaceutical Association of Mauritius (PAM).

Il déplore que certains aient tenté de faire croire que les pharmaciens ou les importateurs faisaient des profits excessifs au détriment des consommateurs. Mais il apparaît désormais clairement que ce sont surtout les petites pharmacies qui subissent les conséquences de cette décision, certaines devant fermer leurs portes et d’autres licencier leur personnel, dit-il. Le président du PAM explique que, parallèlement à l’augmentation du salaire minimum et des charges, ainsi qu’à la réduction de la marge bénéficiaire sur les produits, il est devenu impossible pour ces pharmacies de continuer à fonctionner.

Selon un importateur, une meilleure régulation des prix à la Source et au niveau du Code de la Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques (IFPMA) pourrait potentiellement changer la donne. Ceci est d’autant plus crucial que l’embargo concerne les API et que les coûts de transport sont fluctuants et échappent au contrôle des importateurs.

Selon plusieurs pharmaciens, il était évident que la réduction de la marge bénéficiaire ne se traduirait pas par une baisse du prix des médicaments. Une faible marge n’est pas dans l’intérêt des exportateurs et des importateurs, affirment-ils. Selon Ashwin Dookun, cette situation profitera davantage aux grandes sociétés importatrices de médicaments, dont l’impact sera moindre par rapport aux petites pharmacies. Il estime que les prix vont continuer à augmenter.

Un pharmacien explique que la marge des pharmacies est passée de 35 % à 27 % en 1987, puis a progressivement diminué pour atteindre 21,6 % en 2004, et se situe aujourd’hui entre 17,6 % et 15 %, avec la complicité de certains fournisseurs. Selon lui, le rôle des fournisseurs de médicaments ne doit pas être négligé en ce qui concerne la majoration régressive.

Jayen Chellum, de l’Association des consommateurs de Maurice (Acim), s’inquiète de la hausse des prix de certains médicaments mais reconnaît qu’avec la dévaluation de la roupie, une hausse des prix des biens de consommation est inévitable. Il se demande toutefois si la « surfacturation » ne contribuerait pas à gonfler les prix.

Majoration régressive

La Marge Régressive concerne huit des 11 catégories de produits pharmaceutiques : biologiques, anticancéreux, antidiabétiques, antihypertenseurs, cardiovasculaires, inhalateurs, vaccins et antiacides. Plus de 550 produits pharmaceutiques parmi les plus couramment utilisés sont concernés. Selon le principe du Regressive Mark-up, plus un médicament est cher à l’importation, plus la marge bénéficiaire est faible.

 
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