Isolés pendant quatre semaines dans un campement vivant en plein désert, une cinquantaine de salariés expatriés de TotalEnergies peuvent observer les flammes des torchères des puits de pétrole de la région de Bassorah. Un secteur où TotalEnergies fait son grand retour dans le pays.
De retour en Irak en 2009 (après une présence de 1927 à 1961 ndlr), le groupe français a acquis des parts pour exploiter le champ d’Halfaya (22,5%) aux côtés de PetroChina, exploitant du site situé au sud-ouest du pays (45%). Mais pour TotalEnergies son véritable retour date de 2021 avec le Gas Growth Integrated Project (GGIP). Ce projet de 10 milliards de dollars devrait permettre d’augmenter la production énergétique du pays autour de quatre projets liés au pétrole, au gaz et aux énergies renouvelables.
Prévu pour durer 25 ans, le GGIP se concentre autour du champ pétrolier de Ratawi, près de Bassorah, dans le sud du pays. Son montage financier a duré deux ans. Les autorités irakiennes voulaient une part de 40 % dans la compagnie pétrolière nationale du sud de l’Irak, la Basra Oil Company (BOC), mais ont finalement accepté 30 %.
Deux ans de négociations financières et diplomatiques
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