Il s’agit donc d’une augmentation de 500 FCfa par rapport aux 1000 FCfa fixés en octobre 2023 sur la base d’un prix CIF de 1635 FCfa. ” 1euh En octobre 2023, nous avons annoncé un prix minimum garanti de 1000 FCfa le kilo pour le cacao pour la campagne principale 2023-2024. Ce prix résulte du prix Cif moyen de 1635 FCfa le kilogramme provenant des ventes préalables à la récolte principale 2023-2024 sur la période d’octobre 2023 à mars 2024», a précisé le ministre d’État.
Concernant la campagne en cours, Kobenan Kouassi Adjoumani a également expliqué qu’« il a fallu observer une hausse des cours sur les bourses, depuis le premier trimestre 2024, pour que de nombreuses langues commencent à critiquer le système stabilisé, en faveur du système libéralisé ». , car, dit-on, le système stabilisé ne répercute pas systématiquement la hausse des prix internationaux sur le prix payé au producteur. “Ceux qui soutiennent cette thèse oublient que notre pays a déjà expérimenté le système libéralisé dont les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes”, a-t-il indiqué.
Le ministre d’Etat a rappelé « qu’en effet, les douze années de stabilisation (2011-2023) ont permis d’obtenir, avec des ventes anticipées, un prix Cif/kg moyen de 1428 FCfa contre 1076 FCfa servis lors des campagnes où les produits libéralisés ont été vendus. Le système a régné, avec des ventes spot de 2000 à 2011. » « Et nous nous souvenons tous des prix ridicules qui étaient payés aux producteurs lorsque les prix mondiaux baissaient, même si légèrement. Souvent, le cacao était payé moins de 500 FCfa», a souligné Kobenan Kouassi Adjoumani.
“Ce qu’il faut retenir dans le système stabilisé, c’est que la hausse quotidienne des prix mondiaux n’est pas répercutée immédiatement mais profite aux producteurs avec un décalage dans le temps, puisque les ventes de la future récolte se font au moment même de cette hausse”, conclut-il. .