Les transformateurs de crabe des neiges prévoient de meilleurs prix qu’en 2023

Les transformateurs de crabe des neiges prévoient de meilleurs prix qu’en 2023
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Après avoir connu une saison désastreuse l’année dernière, les transformateurs de crabe des neiges du Nouveau-Brunswick prévoient des jours meilleurs en 2024.

Lundi, les crabiers n’étaient pas les seuls à se réjouir du début d’une nouvelle saison de pêche. Le directeur général de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick, Gilles Thériault, était tout aussi enthousiaste que les pêcheurs qui avaient pris le large quelques heures plus tôt.

Tout porte à croire, dit-il, que la saison 2024 sera bonne. À tout le moins, le prix devrait être meilleur que l’année dernière.

Le prix payé aux pêcheurs est lié aux conditions du marché et l’année dernière a été désastreuse. Cela s’est traduit par un prix très bas, malheureusement trop bas.

En 2023, les pêcheurs gagnaient 2,25 dollars par livre pour leurs prises.

Je pense que cette année, nous pourrions commencer autour de 3 $, ce qui représente une augmentation significative.

Une citation de Gilles Thériault, directeur général de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick

Les premiers crabiers ont quitté le port de Shippagan lundi matin vers 6 heures.

Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur

Même s’il souhaiterait pouvoir mieux rémunérer les pêcheurs pour leurs prises, les conditions du marché ne sont pas réunies pour faire mieux. Cependant, un ajustement des prix pourrait survenir en cours de saison puisque la demande pour la ressource est plus élevée.

C’est encourageant, on voit qu’il y a beaucoup d’intérêt pour le crabe cette année, notamment parce qu’il n’est pas cheranalyse Gilles Thériault.

Même si la demande pourrait faire monter quelque peu les prix, il faudra encore quelques années avant que le marché ne se stabilise et que tous les acteurs du secteur puissent gagner des revenus décents.

Les travailleurs étrangers sont bel et bien arrivés

En mars, des incertitudes ont régné quant à l’arrivée de travailleurs mexicains dans les usines de transformation après qu’Ottawa a rétabli l’obligation de visa pour les ressortissants de ce pays.

Selon Gilles Thériault, tout le personnel est en place pour que les 11 usines de la province puissent transformer le crabe dès les premiers débarquements dans la nuit de mardi à mercredi.

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Gilles Thériault, président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Mario Mercier

Les usines sont prêtes et nous prévoyons tous commencer la transformation du crabe mercredise réjouit Gilles Thériault. La question des travailleurs étrangers a suscité des inquiétudes, mais elle a finalement été résolue et tout le monde est arrivé. Tout le monde est là et eux aussi ont hâte de se mettre au travail.

Les préoccupations exprimées par les usines de transformation ont heureusement été entendues par Ottawa, a-t-il déclaré.

Nous avons eu la collaboration du gouvernement fédéral pour essayer de voir ce qui pouvait être fait pour accélérer le processus et ils ont mis du personnel supplémentaire et tout cela a donné, pour la plupart, de bons résultats.

Quelque 1 000 travailleurs étrangers travaillent chaque année dans les usines de la province. Sans cette main-d’œuvre, l’industrie serait incapable de transformer le crabe des neiges, précise Gilles Thériault.

Cela représente près de la moitié des travailleurs. Il fallait absolument trouver une solution, sinon nous n’aurions pas pu démarrer la saison.précise-t-il, avant d’ajouter que la situation aurait également empêché les crabiers de capturer le plus possible de leur quota avant l’arrivée des baleines noires.

Avec les informations de Julien Lecacheur

 
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