manifestations, collèges et lycées fermés… À quoi s’attendre près de chez vous

manifestations, collèges et lycées fermés… À quoi s’attendre près de chez vous
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Par Martin Leduc
Publié le

1er 24 avril à 18h45

Après l’annonce du fameux « Choc du savoir » souhaité par Gabriel Attal, le monde enseignant n’est pas en colère : « Nous ne trierons pas nos élèves », crie l’intersyndicale dans un communiqué publié il y a quelques jours.

Ensemble, les syndicats SNES-FSU, SNEP-FSU, FNEC FP FO, CGT Educ’action et SUD éducation appellent à une nouvelle journée de mobilisations ce mardi 2 avril 2024.

Des manifestations partout en France

Dans un très grand nombre de villes de France, des manifestations sont prévues. A Paris par exemple, un rassemblement est organisé à partir de 14 heures avec le jardin du Luxembourg comme point de départ. Dans la plupart des autres villes, les cortèges débuteront entre 10h30 et 11h00.

- vous a préparé une carte, réalisée à partir des informations du SNES-FSU, pour vous aider à vous repérer et savoir ce qui vous attend près de chez vous.


Faites glisser votre doigt ou passez la souris sur la ville qui vous intéresse pour découvrir ce qui s’y passe. Si la carte ne s’affiche pas correctement, cliquez ici.

Écoles, collèges et lycées fermés

On sait déjà que les écoles, collèges et lycées pourraient être fermés. Ce sera par exemple le cas à Lille où, « sur les 79 écoles, 31 n’auront pas de garde périscolaire le matin, 31 n’en auront pas le midi et 22 n’en auront pas le soir. Deux écoles seront fermées», comme l’a indiqué la Ville à L’actualité lilloise.

A Toulouse, Pierre Prioret, interviewé par actualités Toulouse s’attend à “une mobilisation qui varie d’un établissement à l’autre”, avec les collèges comme épicentre de la révolte, mais pas seulement : “les lycées devraient être touchés”, ainsi que “certaines écoles primaires”.

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Difficile, à l’heure où nous écrivons ces lignes, d’être exhaustif quant à la quantité d’établissements scolaires qui seront fermés ce jeudi 2 avril 2024. Il n’en demeure pas moins que la colère est très forte au sein du personnel enseignant.

« Nous avons une toute autre ambition pour les jeunes ! »

Au cœur de toutes ces doléances : le « Choc du savoir », un plan composé de nombreuses mesures qui visent à « élever le niveau scolaire » (même si le taux de réussite au brevet devrait baisser dans les années à venir), même l’aveu du Premier ministre).

Un projet qui ne plaît absolument pas aux enseignants, avec, comme mesure phare, la mise en place de groupes de niveaux. Alors que de nombreux professeurs, mais aussi sociologues, se sont mobilisés contre cette réforme, le gouvernement semble prêt à tout pour qu’elle soit mise en œuvre.

« Derrière la promesse d’une plus grande flexibilité, il y a en réalité des contraintes organisationnelles et pédagogiques qui vont sérieusement affaiblir notre liberté éducative et briser la relation forte et continue avec les classes et les étudiants. C’est le cœur de notre profession qui est attaqué», déplore l’intersyndicale.

A travers le « Choc des savoirs » (groupes de niveau, classes préparatoires 2e), le gouvernement cherche à imposer un modèle scolaire du collège au lycée qui vise à faire sortir les gens des écoles publiques, le plus tôt possible et à chaque étape de leur scolarité. scolaires, étudiants issus des classes populaires. En élevant au contraire l’uniforme et le SNU au rang de priorités politiques et budgétaires, le gouvernement fait un choix clair : celui d’une École de tri social, d’une École passéiste et conservatrice. En supprimant des emplois et en refusant de fournir les moyens nécessaires pour fonctionner, le gouvernement fait le choix de l’austérité. Nous avons une toute autre ambition pour les jeunes !

L’intersyndicale SNES-FSU, SNEP-FSU, FNEC FP FO, CGT Educ’action et SUD éducation

Elle demande donc purement et simplement l’arrêt des mesures « Choc du savoir » et réclame « une augmentation des salaires sans compensation ni ressources pour les écoles publiques ».

Alors que les différentes manifestations contre le plan « Choc des savoirs » commencent à être nombreuses (1euh et 6 février, 19 mars…), l’intersyndicale assure qu’elle soutiendra « tous les renouvellements là où cela sera possible ».

Car, « c’est en la maintenant pendant plusieurs jours de grève consécutifs que la mobilisation sera victorieuse ». Le ton est donné.

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