Les dommages matériels résultant d’une collision avec un animal sauvage peuvent être couverts par une assurance à condition que l’assuré ait souscrit une assurance dommages matériels et conducteur. A défaut, il peut faire une demande d’indemnisation auprès du fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO), qui ne couvre les dommages corporels qu’en cas d’accident avec un animal sauvage. En cas de blessure et en l’absence de collision entre le véhicule et l’animal (cas d’évitement de l’animal et de chute dans un fossé ou si celui-ci a heurté un arbre), le FGAO ne peut intervenir. Vous devez contacter votre assureur qui vous indemnisera si vous souscrivez à la garantie conducteur.
Le conducteur doit signaler l’incident en contactant la police nationale ou la gendarmerie et le maire. Une fois sur les lieux de l’accident, ils pourront déclarer l’accident et prendre la déclaration du conducteur, étape très utile pour la suite de la procédure d’indemnisation auprès de leur assurance. Des preuves doivent être recueillies – photos, poils d’animaux, etc. – pour être transmises à l’assureur.
L’article L113-2 du Code des assurances prévoit un délai de cinq jours pour déclarer le sinistre à votre assureur, justificatifs à l’appui. Vous devrez lui transmettre le constat amiable d’accident. L’assureur peut désigner un expert pour vérifier que la cause de l’accident est bien l’animal sauvage. En attendant, il est recommandé de ne pas laver sa voiture pour préserver (…)
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