A l’approche de Pâques, parents et grands-parents se précipitent vers leur chocolatier parisien préféré ou dans les rayons confiseries de leurs supermarchés pour la traditionnelle chasse aux œufs, sans aucun doute l’une des périodes de l’année préférées des petits (et grands) enfants. Malheureusement pour les Français, Pâques est une fête bien moins excitante pour le porte-monnaie : selon une étude publiée par l’association UFC-que-choisir, en 2024, les prix ont augmenté en moyenne de +5% en caisse par rapport à l’année 2023, soit plus que l’inflation alimentaire sur un an (+3,6%). L’étude a été réalisée sur 80 confiseries chocolatées dont les plus grandes marques telles que Ferrero Rocher, Lindt, Kinder et Milka.
Les grandes marques dans le collimateur
Si pour le chocolat, ” les prix ont augmenté plus que la moyenne des produits alimentaires » affirme l’association, il semble que cette hausse soit encore plus importante chez les marques « stars » des vacances de Pâques. L’UFC-que-choisir prend notamment le coffret de 6 spéciaux de Pâques Kinder Surprise de Ferrero, vendu 11% plus cher que l’an dernier, ou encore la cloche Ferrero Rocher, 8% plus chère qu’en 2023.
Pas mieux pour la marque à la vache violette – le sac de petits œufs de Milka affiche également une hausse de 8 % – ni chez Lindt qui affiche une hausse de 6 % pour son légendaire lapin doré.
Marges” injustifié »
Selon l’association, « certains prix au kilo atteignent des montants injustifiés compte tenu du caractère industriel des chocolats « . Ce dernier détaille notamment le prix de certains produits comme le Maxi Kinder Surprise, vendu à 60 €/kg en grande surface, ou le classique Kinder Surprise à 56 €/kg tandis que « vousUne tablette de chocolat au lait composée d’ingrédients équivalents coûte une dizaine d’euros le kilo, voire moins pour certaines marques distributeurs. »
Certains fabricants justifient la hausse des prix par la flambée sans précédent des prix du cacao. Le 27 mars, FranceInfo a révélé l’information selon laquelle une tonne de cacao coûte désormais plus cher qu’une tonne de cuivre, la faute à de fortes pluies en Afrique de l’Ouest ayant été à l’origine d’une mauvaise récolte en 2023. L’UFC-que-choisir estime néanmoins que « pour les produits industriels, contenant de nombreux additifs et arômes, et dont une partie de la matière grasse est de l’huile de palme, c’est très cher à payer. »
