Jean-Marc Mickeler, patron de la DNCG, le gendarme financier du football français, affirme que les clubs européens de Ligue 1 ont une masse salariale trop élevée par rapport aux résultats obtenus.
Les clubs de Ligue 1 ne dépensent pas bien. C’est le constat du patron du gendarme financier du football français. Dans un entretien publié ce jeudi 28 mars dans L’Equipe, Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, déclare qu’il est « factuel » d’affirmer que le football français n’investit pas correctement, notamment en termes de masse salariale. Une affirmation qu’il étaye par des chiffres.
« Nous avons calculé le taux de masse salariale par point récolté dans les compétitions UEFA des équipes qui ont participé aux Coupes d’Europe au cours des cinq dernières années, explique-t-il. Ce ratio moyen est de 11,5 millions d’euros par point pour 34 clubs des Championnats principaux. Il est de 17,3 millions en France… Le coût de l’effectif des clubs français est trop élevé par rapport à leurs performances.
“Pas besoin de dépenser plus”
Jean-Marc Mickeler précise cependant que le tableau n’est pas tout sombre pour les clubs français, même s’ils attendent la conclusion des négociations sur les futurs droits TV du championnat : « Ils ne sont pas financés par « la dette ». Les clubs n’ont pas besoin de dépenser plus, mais de dépenser mieux.
Cette prise de parole intervient à l’approche de la publication du rapport de la DNCG sur les comptes du football professionnel français pour la saison 2022-2023. Ceux de la saison précédente avaient mis en avant une perte nette de l’ordre d’un demi-milliard d’euros pour l’ensemble du championnat.
