L’UFC-Que Choisir dénonce « l’opacité » qui règne sur l’origine des aliments transformés

L’UFC-Que Choisir dénonce « l’opacité » qui règne sur l’origine des aliments transformés
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Par Le Figaro avec l’AFP

Publié
il y a 2 heures,

Mise à jour Il reste 3 minutes

L’association a décortiqué 243 aliments transformés de grandes marques.
EntréeUX / stock.adobe.com

Après une enquête réalisée sur 243 produits, l’association de consommateurs a constaté que près de la moitié d’entre eux « n’ont aucune origine mentionnée » sur leur emballage.

D’où viennent les aliments qui finissent dans nos assiettes ? Pour plus des deux tiers des ingrédients composant les produits alimentaires transformés, boîtes de sandwichs ou raviolis par exemple, les industriels agro-industriels fournissent peu d’informations sur l’origine, selon une enquête UFC-Que Choisir publiée ce jeudi 28 mars. “Pour 69% des ingrédients que nous avons examinés, l’opacité règne sur leur origine”dénonce l’association de consommateurs, après avoir décortiqué 243 aliments transformés de grandes marques, conserves, plats cuisinés, salades, sandwichs, jambon, ou encore charcuterie.

Selon elle, 47 % des ingrédients “n’avoir aucune origine mentionnée” et 22% un « origine purement générique avec des mentions vagues »comme « Origine UE ou hors UE ». Selon l’association, qui s’est concentrée sur les principaux ingrédients représentant une part importante de l’aliment fini, “C’est pour les céréales et légumes, catégorie alimentaire qui n’a jamais été soumise à une obligation d’étiquetage, que le manque d’information est le plus marqué avec 84% d’ingrédients sans origine précise mentionnée, suivis par la volaille (64%), le porc ( 38%) et du bœuf (32%).»

14 marques nationales passées au crible

L’UFC-Que Choisir, qui a scruté au total 14 grandes marques nationales et distributeurs, constate que l’opacité « n’est pas dû, comme le prétendent certains fabricants, à une inévitable variabilité dans l’origine des ingrédients mais plutôt à des politiques d’approvisionnement propres à chaque marque » . La marque Marie, par exemple, est en mesure de préciser l’origine de « plus de 8 ingrédients sur 10 pour les plats préparés » de l’échantillon, quand Fleury Michon ne le fait que pour moins de 20 % des ingrédients. Un autre exemple: “Bonduelle communique l’origine précise pour 7 légumes sur 10, Cassegrain ne le fait que pour près d’un légume sur 10.”

Le gouvernement a annoncé fin février vouloir créer un indicateur d’origine des produits alimentaires, qui s’appellera “Informations sur l’origine”, et dont le cahier des charges doit être déterminé d’ici le 1er mai. Cela doit se faire sur une base volontaire, afin de rester, selon Bercy, dans le cadre du droit européen. Pour l’UFC-Que Choisir, “le futur affichage n’aura aucun effet s’il reste volontaire”. L’association assure que le règlement européen sur l’étiquetage des denrées alimentaires permet de « rendre obligatoire l’Origine-info ». Elle appelle également à ce que l’affichage de l’origine des ingrédients concerne également la restauration hors domicile, notamment les grandes chaînes.

 
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