Sandwich, céréales, jambon… L’UFC-Que Choisir dénonce « l’opacité » de l’origine de 69% des aliments transformés

Sandwich, céréales, jambon… L’UFC-Que Choisir dénonce « l’opacité » de l’origine de 69% des aliments transformés
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Pour plus des deux tiers des ingrédients composant les produits alimentaires transformés, les sandwichs en boîte ou les raviolis par exemple, les industriels agro-industriels fournissent peu d’informations sur l’origine, selon une enquête de l’UFC-Que Choisir qui appelle jeudi 28 mars à faire une origine. indicateur obligatoire.

Pour 69% des ingrédients que nous avons examinés, l’opacité règne sur leur origine », dénonce l’association de consommateurs, qui disséqué 243 aliments transformés de grandes marques (conserves, plats préparés, salades, sandwichs, jambon, charcuterie, etc.).

Selon l’UFC-Que Choisir, 47 % des ingrédients » n’ont aucune origine mentionnée » et 22% un « origine purement générique avec des mentions vagues », comme « origine UE ou hors UE ».



Céréales et légumes, les pires exemples

Selon l’association, qui s’est concentrée sur les principaux ingrédients représentant une part importante de l’aliment fini, « c’est pour les céréales et les légumes, catégorie alimentaire qui n’a jamais été soumise à une obligation d’étiquetage, que le manque d’information est le plus marqué » avec 84 % d’ingrédients sans origine précise mentionnée, suivis par la volaille (64 %), le porc (38 %) et le bœuf (32 %).

L’UFC-Que choisir, qui a scanné un total de 14 grandes marques nationales et de détailconstate que l’opacité « n’est pas dû, comme le prétendent certains fabricants, à une inévitable variabilité des origines des ingrédients mais plutôt à des politiques d’approvisionnement propres à chaque marque. « .

Plus ou moins de transparence selon les marques

La marque Marie, par exemple, est en mesure de préciser l’origine pour « plus de 8 ingrédients sur 10 pour les plats préparés » de l’échantillon, quand Fleury Michon ne le fait que pour moins de 20 % des ingrédients. Un autre exemple : ” Bonduelle communique l’origine précise de 7 légumes sur 10, Cassegrain ne le fait que pour près d’un légume sur 10 « .

Bientôt un indicateur d’origine des produits alimentaires

Le gouvernement a annoncé fin février vouloir créer un indicateur d’origine des produits alimentaires, qui s’appellera “Informations sur l’origine”et dont les spécifications doivent être déterminées avant le 1euh peut. Il faut le faire sur une base volontaireafin de rester, selon Bercy, dans le cadre du droit européen.

Pour l’UFC-Que Choisir, « le futur affichage n’aura aucun effet s’il reste volontaire « .

L’association assure que le règlement européen sur l’étiquetage des denrées alimentaires permet de « rendre Origin-info obligatoire « .

Elle appelle également à ce que l’affichage de l’origine des ingrédients concerne également la restauration hors domicile, notamment les grandes chaînes.

 
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