que contient l’accord avec la direction ? – .

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SSciences Po Paris a attiré les regards ce vendredi 26 avril. Des dizaines d’étudiants se sont rassemblés dans l’enceinte de la célèbre école pour une mobilisation pro-palestinienne, en écho aux protestations secouant les prestigieux campus américains. En fin d’après-midi, invoquant des « troubles à l’ordre public », le préfet de police a fait évacuer la voie publique, et la police avait demandé aux étudiants, militants ou sympathisants du comité Palestine de quitter les lieux.

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Dans la soirée, la direction de Sciences Po a annoncé un accord avec les étudiants. Un débat interne sera organisé et les procédures disciplinaires engagées contre les manifestants sont suspendues. “Compte tenu de ces décisions, les étudiants se sont engagés à ne plus perturber les cours, les examens ainsi que toutes les activités de l’établissement”, a écrit Jean Bassères, administrateur provisoire, dans un message diffusé à l’issue d’une journée tendue, après plusieurs heures de discussions.

Cinq députés de La France insoumise, foulard tricolore visible, dont la militante franco-palestinienne Rima Hassan et candidate de la liste Insoumise aux élections européennes, étaient également présents lors de cette mobilisation.

Aucune nouvelle occupation prévue

D’ici jeudi prochain, un débat interne sera donc organisé à Sciences Po Paris et sera « ouvert à toutes les communautés » de l’école. “Toutes les questions peuvent être posées”, a également assuré la direction, notamment celles liées aux revendications des manifestants, comme la question des “partenariats de l’école avec des universités et des organisations soutenant l’Etat d’Israël”.

« Dès le début, l’administration a refusé de nous rencontrer tous. […] Le fait que tous les professeurs et étudiants seront présents signifie que Sciences Po sera amenée à répondre aux questions », a indiqué Hicham, membre du Comité Palestine. “Nos demandes ont été obtenues et nous espérons que d’autres universités feront la même chose en France”, a-t-il ajouté, confirmant qu’aucune nouvelle occupation n’était “prévue pour l’instant”.

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La direction a également annoncé « la suspension des saisines de la section disciplinaire initiées depuis le 17 avril ».

« Le débat, oui. Bloquer, non »

Vendredi, la tension est particulièrement montée dans l’après-midi avec l’arrivée d’une cinquantaine de manifestants pro-israéliens criant notamment « Libérez Sciences Po » ou « Libérez du Hamas ». Après une bousculade entre les deux camps, la police s’est positionnée pour les séparer, sans violence, puis a exfiltré les manifestants pro-israéliens.

« Le débat, oui. Le blocage, non”, a déploré sur BFMTV la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, qui a contesté le “jeu dangereux” attribué à LFI dans la mobilisation à “fins électorales”.

“Qu’on fasse preuve de solidarité avec les Palestiniens, qu’on fasse preuve de rejet des crimes commis à Gaza, c’est naturel”, a jugé Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti socialiste et Place publique aux élections européennes, sur BFMTV. ” Après […], est-on capable d’organiser des discussions avec ceux qui ne partagent pas le point de vue ? Et jusqu’à présent […]ce n’est pas le cas », a-t-il ajouté.

 
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