Symptômes, diagnostic… Comment détecter cette maladie

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SANTÉ – ​​Une menstruation sur dix souffre de soufre. L’endométriose touche entre 1,5 et 2,5 millions de personnes en France, selon le ministère de la Santé, mais le diagnostic reste très difficile. A l’occasion de la journée mondiale contre cette maladie gynécologique chronique, le ministre de la Santé Frédéric Valletoux veut tout faire pour en parler.

“Si 87% des Français ont entendu parler de l’endométriose, ils ne connaissent pas encore toutes les manifestations de la maladie et ses conséquences sur le quotidien personnel et professionnel des personnes qui en souffrent”déplore le ministre qui présentera en avril une campagne de communication inédite.

En attendant, et pour comprendre pourquoi le diagnostic est si difficile, il faut d’abord expliquer ce qui se passe dans le corps d’une personne atteinte de cette maladie.

Quatre formes d’endométriose

Comme nous l’expliquons dans la vidéo en tête d’article, la muqueuse utérine, appelée endomètre, s’épaissit chaque mois pour accueillir un embryon. En l’absence de fécondation, l’endomètre se désintègre et est évacué. Ce sont les règles.

Mais lorsqu’on souffre d’endométriose, un autre phénomène se produit. Des cellules semblables à l’endomètre s’installent à l’extérieur de l’utérus. Ils sont généralement présents au niveau de l’abdomen, et peuvent toucher les ovaires, les trompes ou encore l’intestin. Sauf que ces cellules sont également sensibles à la production d’hormones durant le cycle menstruel et saignent pendant les menstruations. Ce phénomène provoque des lésions sur les organes où ils sont installés et donc des douleurs parfois difficiles à supporter.

L’endométriose peut prendre plusieurs formes. Il y a d’abord l’endométriose superficielle, qui survient au niveau du péritoine ; L’endométriose est dite « profonde » lorsque les cellules sont nombreuses et provoquent des lésions profondes de plus de 5 mm. On parle d’endométriose lorsque les ovaires sont touchés, formant un kyste. Enfin, on parle d’adénomyose lorsque les lésions sont présentes au niveau de l’utérus. C’est aussi de cette dernière forme dont s’inspire Lorie Pester, la chanteuse et comédienne qui vient de publier son témoignage dans le livre Revivre, publié aux Éditions Robert Laffont, ce jeudi 21 mars.

Le problème du diagnostic

Comment reconnaître la maladie ? Le symptôme le plus courant reste la douleur. Cela se produit généralement pendant les règles ou lors des rapports sexuels et peut devenir chronique. Selon la localisation des cellules endométriales dans l’organisme, la maladie peut également provoquer des troubles digestifs ou urinaires, mais aussi une infertilité.

Mais un problème demeure : le diagnostic. « Il n’existe aujourd’hui aucune technique de dépistage de la maladie, reconnaît l’Inserm sur son site, que ce soit pour les femmes à risque ou dans la population générale. » Un voyage de plusieurs rencontres attend les femmes.

Vous devez d’abord vous soumettre à un examen clinique par un médecin généraliste ou un gynécologue, puis à une échographie pelvienne pour détecter la présence éventuelle de kystes ovariens. Enfin, une IRM voire une biopsie peuvent être réalisées pour détecter des lésions profondes. L’Inserm précise qu’il faut en moyenne entre 6 à 10 ans pour poser un diagnostic.

En janvier dernier, la Haute autorité de santé (HAS) a proposé que certaines femmes puissent avoir accès à un test salivaire » prometteur » visant à diagnostiquer cette maladie, mais il attend des études complémentaires avant un éventuel remboursement généralisé. La recherche constitue l’autre défi pour comprendre les facteurs de la maladie.

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