Par Christian Bouzols
Publié le
27 mars 24 à 18h22
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La chambre interministérielle de notaires de Bretagne n’appelez pas cela une récession, mais cela y ressemble. Après euphorie post-covidc’est une gueule de bois pour le marché de l’immobilier Dans la région.
Le volume des transactions en forte baisse
Si les prix sont restés à peu près stables en 2023, avec une tendance à la baisse notamment dans les zones métropolitaines, volume des transactions au cours de ces 12 mois, a considérablement diminué.
« En Bretagne, cette baisse des volumes peut atteindre 30 % dans certaines zones, et monter jusqu’à 70 % dans le secteur de la construction neuve », note Anne Fercoq Le Guen, présidente de la chambre des notaires. La moyenne se situe autour de 25%, comme au niveau national.
De sorte que le marché redémarre, il faudrait à la fois que la baisse des taux d’emprunt se poursuive et que les vendeurs adaptent leurs prix, analyse le notaire. “Mais cela prendra encore un peu de temps.”
Deux extrêmes sur le marché
Un autre constat des notaires est que les biens les deux extrémités de l’échelle qui se vendent le mieux : ceux avec moins de 200 000 eurosla confiance des locaux, souvent âgés de moins de 40 ans, et maisons à plus de 400 000 eurosprès de 50 % achetés par des retraités.
Entre les deux, c’est plus compliqué, les classes moyennes ayant recours à l’emprunt ayant perdu en 5 ans 30% de pouvoir d’achat en 10 ansen raison de l’effet conjugué de la hausse des tarifs… et des prix des marchandises sur cette même période, qui ont parfois doublé, notamment sur le littoral.
Le bord de mer hors de prix
Ainsi, à partir de Le Morbihan en Ille-et-Vilainele marché côté mer devient complètement inaccessible pour beaucoup, comme le montre ce classement des communes les plus chères de Bretagne. (Prix médian pour les maisons anciennes. Le prix médian indique que 50 % des propriétés se vendent à un prix supérieur et 50 % à un prix inférieur au prix affiché).
palmarès
1- Carnac : 707 500 euros
2 – Saint-Briac : 705 500 euros
3 – La Trinité sur Mer : 632 200 euros
4 – Bade : 570 euros
5 – L’Armor Plage : 549 600 euros
6 – Arradon : 548 300
7 – Dinard : 546 600 euros
8 – Arzon : 540 000 euros
9 – Saint-Grégoire : 532 500 euros
10 – Saint-Lunaire : 520 000 euros
11 – Quiberon : 500 000 euros
12 – Vannes : 495 000 euros
13 – Cesson-Sévigné : 491 500 euros
14 – Rennes : 490 000 euros
15 – Saint-Jacut : 485 000 euros
16 – Saint-Malo : 475 800 euros
17 – Saint-Jouan-des-Guérêts : 470 000 euros
18 – Saint-Pierre de Quiberon : 460 000 euros
19 – Bono : 460 000 euros.
20 – Bangor (Belle-Île) : 452 500 euros
21 – Le Palais : 448 500 euros
22 – Saint-Cast : 445 000 euros.
23 – Saint-Gildas de Rhuys : 444 200 euros
24 – Lancieux : 433 800 euros
25 – Saint-Coulomb : 433 500 euros.
A noter que seulement trois communes de la métropole rennaise entrent dans cette classification. Tous les autres sont à 5 km maximum de la mer. Ce qui vaut de l’or dans un marché difficile.
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