Londres (awp/afp) – Les prix du pétrole ont chuté mercredi après la publication des premières données hebdomadaires sur l’état des stocks américains mettant en évidence une forte accumulation de pétrole brut la semaine dernière.
Vers 10h40 GMT (11h40 CET), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, perdait 0,82% à 85,54 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, a chuté de 0,77% à 80,99 dollars.
“La publication de données indiquant une augmentation notable des stocks américains de pétrole brut a atténué la pression qui avait poussé les prix à leur plus haut niveau depuis octobre la semaine dernière”, a déclaré Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.
La fédération du secteur, l’American Petroleum Institute (API), a estimé mardi que les réserves commerciales américaines de brut avaient augmenté d’environ 9,3 millions de barils pour la semaine terminée le 22 mars.
Cette « hausse significative », selon l’API, constitue un facteur « baissier » pour les prix du pétrole, expliquent les analystes de la DNB.
Cette estimation d’une augmentation massive des stocks de brut contraste avec les estimations des analystes, qui tablent sur une baisse d’un million de barils des réserves commerciales américaines de brut selon la médiane d’un consensus établi par Bloomberg.
Les données de l’API sont toutefois jugées moins fiables que celles de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), qui publiera mercredi ses statistiques hebdomadaires sur l’état des stocks américains.
Parallèlement, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés de l’alliance OPEP+ doivent tenir le 3 avril la réunion technique de son Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC).
“Les investisseurs sont de plus en plus sceptiques quant à la possibilité que les membres de l’OPEP+ procèdent à des ajustements substantiels de leur production lors de leur prochaine réunion”, déclare Ricardo Evangelista.
Le JMMC n’a aucun pouvoir de décision concernant une augmentation ou une réduction des quotas de production du groupe OPEP+, mais émet des recommandations servant de base aux mesures prises lors des réunions ministérielles de l’organisation. Il peut toutefois convoquer une séance plénière s’il l’estime nécessaire.
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