Les habitants « vigilants » de Bassussarry désormais en contact direct avec les gendarmes

Les habitants « vigilants » de Bassussarry désormais en contact direct avec les gendarmes
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Ainsi le dispositif a été officiellement lancé ce lundi 25 mars, sous la forme d’une convention signée à Bassussarry par l’édile, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bayonne, Guillaume Favard, et le sous-préfet, Fabrice Rosay.

Son principe est simple : s’ils voient ou entendent quelque chose d’anormal, des résidents vigilants contacteront leur personne contact, le gendarme Michaël Richard. Les militaires seront alors chargés de vérifier les soupçons et d’intervenir si nécessaire.

Avantages

C’est une première dans le périmètre (1) de la compagnie de gendarmerie, souligne le commandant. Non pas que Bassussarry soit soudainement devenu un repaire de criminels. Il reste cependant, ici comme ailleurs, quelques méfaits et un « sentiment d’insécurité » à combattre. Une mission à laquelle l’État entend participer, même si ce sentiment n’a, par définition, « rien à voir avec l’insécurité elle-même », comme le rappelle Fabrice Rosay.

Et le maire de préciser que la douzaine d’expérimentations menées dans le département (2) ont porté leurs fruits, avec « une diminution de 25 % des atteintes aux biens et un sentiment d’insécurité réduit ». « Jusqu’à présent, nous étions épargnés », ajoute Michel Lahorgue. Désormais, nous sommes préoccupés… Principalement par les dégâts matériels, les dépôts sauvages d’ordures devant les déchèteries et les cambriolages. La prochaine étape devrait être l’installation de caméras de vidéosurveillance. »

Plus de liens

Depuis 2019, le nombre de cambriolages annuels à Bassussarry oscille entre 20 et 35. Et comme l’information circule vite, Basusartar compte bien contribuer à rendre sa commune plus sûre. « Nos voisins ont été cambriolés et j’ai déjà vu un homme que je ne connaissais pas prendre des photos près de chez nous », confie Ghislaine, une habitante du quartier Ur Geldi. Gérard et Christine, qui habitent à proximité de la jardinerie, remarquent surtout « d’étranges démarchages » et détritus.

« Quand nous sommes absents, nous ne sommes pas toujours en paix. Ce dispositif nous rassure un peu », affirment Thanh et sa femme. Un discours prononcé par tous les participants à l’opération, venus ce 25 mars sceller leur accord avec les gendarmes et dire ce qu’ils en espèrent.

Il s’agira notamment d’en profiter pour « rétablir les liens avec les voisins ». Car le rajeunissement des populations, dit-on, entraîne parfois le ronronnement de tout le monde chez soi.

(1) Soit l’ensemble des brigades du Pays basque (150 gendarmes).

 
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