« Fermez le ban » de Jean-Michel Delacomptée : death live

« Fermez le ban » de Jean-Michel Delacomptée : death live
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C’est une fin d’après-midi pluvieuse et glaciale de novembre, quelque part entre Omaha Beach et Arromanches. La plage est balayée par les rafales, on entend le bruit des vagues qui montent avant de s’écraser sur le rivage. Sur la colline, une maison ouverte à tous les vents, avec une vue incroyable. Un homme est assis là, sur la véranda, scrutant la mer. C’est l’une de ses activités préférées. Il a une particularité, il est observateur et il a une ouïe fine. Il entend des voix fortes, une dispute qui s’aggrave.

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Curieux, il descend à la plage et s’arrête, il reconnaît immédiatement le couple. L’homme siège au conseil municipal, c’est un notable, marié, père de famille. La femme est l’épouse d’un promoteur qui vient de remporter une opération immobilière essentielle pour la ville. Ils s’insultent, se lancent des horreurs.

Là ils se battent, la femme semble résister, l’homme la poignarde et s’enfuit. Le témoin court vers la victime et constate sa mort. Près d’elle, un bouton de manchette, un indicateur de taille. La pluie augmente en intensité, c’est vraiment un temps pour ne pas mettre les pieds dehors. D’ailleurs, il n’y a plus âme qui vive sur la plage, juste une jolie fille à la jupe relevée se baignant dans une mare de sang frais.

Au petit matin, le soleil d’hiver illumine la baie d’Arromanches et sur sa terrasse, le témoin sirote son café. Quelques heures plus tard, la police a frappé à sa porte. Non, le témoin n’a rien vu, rien entendu, il peut le jurer, croix de bois, croix de fer, s’il ment il va en enfer. C’est un problème pour les forces de l’ordre qui disposent d’un corps et d’un suspect, mais d’aucune preuve. La police est convaincue que le témoin cache quelque chose. Mais pourquoi s’enferme-t-il dans son silence ? Y a-t-il quelque chose de particulier qui le lie au meurtrier ? À la victime ? Quel est son secret ? Et pourquoi la charmante épouse du promoteur s’est-elle retrouvée égorgée comme un vulgaire mouton au bon vieux temps du Ramadan ?


Fermer l’interdictionJean-Michel Delacomptée, Les presses de la cité, 200 pages, 21 euros.

 
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