Le Royaume-Uni veut avoir la garantie que le fondateur de WikiLeaks ne sera pas condamné à mort

Le Royaume-Uni veut avoir la garantie que le fondateur de WikiLeaks ne sera pas condamné à mort
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La justice britannique a demandé mardi aux Etats-Unis de nouvelles garanties quant au traitement qui serait réservé à Julian Assange, sans quoi elle accorderait au fondateur de WikiLeaks un dernier recours au Royaume-Uni contre son extradition.

Les juges ont donné trois semaines aux autorités américaines, qui veulent juger l’Australien pour une fuite massive de documents confidentiels, pour s’assurer que Julian Assange puisse bénéficier du premier amendement de la Constitution américaine – qui protège la liberté d’expression – et qu’il le fasse. ne sera pas condamné à mort, selon un résumé du jugement.

“Si ces assurances ne sont pas fournies” dans ce délai, Julian Assange pourra faire appel de la décision de son extradition, accordée en juin 2022 par le gouvernement britannique, ont décidé les juges Victoria Sharp et Jeremy Johnson. Si tel est le cas, une nouvelle audience se tiendra le 20 mai avant que les juges ne déterminent si ces garanties sont satisfaisantes, pour décider si Julian Assange peut ou non bénéficier d’un dernier recours au Royaume-Uni, dans une affaire devenue symbole de menaces. contre la liberté de la presse.

Jusqu’à 175 ans de prison

Les partisans de Julian Assange avaient en tout cas prévenu qu’en cas de défaite ils porteraient l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme dans l’espoir de voir suspendre l’extradition. Julian Assange risque jusqu’à 175 ans de prison pour avoir publié depuis 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Parmi elles, une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.

Tout ce qu’il faut savoir sur l’affaire Julian Assange

Julian Assange a été arrêté par la police britannique en 2019 après sept ans passés à l’ambassade d’Équateur à Londres, afin d’éviter son extradition vers la Suède dans le cadre d’une enquête pour viol, classée sans suite la même année.

 
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