Une quarantaine de gendarmes ont encerclé la forteresse de Chinon lundi 25 mars 2024, équipés en tenue d’intervention. Aucune raison de s’inquiéter, il s’agissait bien d’une simulation.
Sous l’égide du Département, un exercice coordonné avait été préparé avec la participation des unités intercommunales de police et de gendarmerie de Chinon, comme le peloton de surveillance et d’intervention (Psig).
« Vigilance quotidienne »
L’objectif était de recréer le scénario d’une prise d’otages sur le site de la forteresse, principale attraction touristique de la ville. « Cela fait partie de notre méthodologie de vigilance quotidienne, mais c’est la première fois que nous menons un exercice de cette ampleur »indique Sébastien Rautureau, chef adjoint de la forteresse de Chinon.
Pour créer cette simulation, deux gendarmes ont pris le rôle des assaillants, s’introduisant dans l’enceinte de la forteresse. Les étudiants des métiers de la sécurité du lycée Cugnot de Chinon ont été invités à jouer le rôle de visiteurs.
Certains gendarmes ont endossé le rôle de terroristes, d’autres unités ont dirigé l’évacuation de la forteresse.
© (Photo gendarmerie de Chinon)
Les membres du Psig ont alors procédé à une évacuation, comme cela se ferait en temps réel pour amener ces “touristes” dans un endroit sûr. Le capitaine Marichez, de la gendarmerie de Chinon, a organisé ce travail de formation. Essentiel pour lui, car il a «permet au personnel d’être sensibilisé à sa sécurité».
Afin de permettre la réalisation de cet exercice, l’accueil du public sur le site a été fermé toute la matinée avant de reprendre vers 13h30. Une annonce a été publiée au préalable sur la page Facebook de la mairie de Chinon, afin d’éviter la panique et de décourager les badauds. .
Selon le capitaine Marichez, la simulation était planifiée longtemps à l’avance et n’avait aucun lien avec la montée, la veille, du plan Vigipirate à son niveau maximum. « Des lieux comme les musées sont des objectifs à saisir pour des raisons de sécurité », il assure. Un exercice similaire pourrait avoir lieu l’année prochaine au centre hospitalier de Chinon.
