un an après Sainte-Soline, une journée pour rebondir

un an après Sainte-Soline, une journée pour rebondir
Descriptive text here

Un an plus tard, ils ne veulent pas oublier. Au contraire, les anti-bassins veulent même redoubler d’efforts. C’est en substance le sens qu’a pris leur journée « commémorer l’action »a commencé vers 10 heures, samedi à Melle. “Je n’ai aucun doute que ça se passera bien”, anticipait, à juste titre, Sylvain Griffault, le maire de Melle présent dans la matinée. Car cette journée était aux antipodes de celle du 25 mars 2023.

Dans la matinée, environ 200 militants ont supervisé la construction d’un cairn, encouragés par une chorale. Chacun des blocs du bâtiment en pierre veut représenter « traumatismes et blessures subis », ont déclaré les organisateurs. Il s’agissait aussi de montrer la résilience des militants.

“A l’intérieur, l’ambiance était scolaire”

C’est vers midi que l’événement a véritablement commencé à bouger, alors qu’une longue et sinueuse file de voitures prenait la route. Leur slogan, “on est toujours là, ils ont les couilles”, a annoncé la couleur, malgré un lieu d’arrivée tenu officiellement secret jusqu’à la dernière minute. Il s’agissait donc de récupérer les boules de pétanque, et autres objets, saisis par les gendarmes en amont de la manifestation de 2023, et stockés à Sauzé-Vaussais.

Drapeaux au vent, ils n’ont pu s’empêcher de faire un pied de nez à Sainte-Soline et à son bassin près duquel ils sont passés sans s’arrêter. De quoi alerter la police, jusque-là discrète. Mais aucun accrochage n’est à déplorer. Au contraire, l’ambiance se voulait détendue et presque bucolique.

Pause improvisée sur la route entre Sainte-Soline et Sauzé-Vaussais : l’occasion d’exhiber l’outarde.
© (Photo Mathieu Herduin)

Après une rapide pause déjeuner au milieu des pissenlits sur la pelouse de l’étang du Bois-Meunier – ils étaient alors un peu plus de 200 – ils se sont rendus à pied à la gendarmerie. « Libérez les porcelets ! » » » ont-ils scandé, bloquant effectivement la route de Civray. Quatre manifestants ont pu pénétrer dans la gendarmerie pour demander à récupérer leurs biens. Deux ont obtenu gain de cause : Julien Le Guet, venu récupérer un casque bleu, et Lucas, un militant qui a pu retrouver un porte-clés et des lunettes de natation. Mais pas sa construction bleue, trop détériorée par l’humidité. Une scie, saisie il y a un an parmi d’autres outils “parce qu’ils voulaient prendre quelque chose” est resté confisqué, considéré comme une arme. “Au sein de la gendarmerie, l’ambiance était académique, rien n’était inhabituel”» raconte Mathieu, son propriétaire.

Aucune bille métallique récupérée, donc, mais le symbole est là : les anti-bassins veulent montrer qu’ils ne vont pas se laisser intimider et que tout peut se passer sereinement. Et puis rien ne pouvait les empêcher d’atteindre l’objectif final de la journée : un grand tournoi de pétanque au bord de l’étang.

Sur lanouvellerepublique.fr, retrouvez nos images de la mobilisation de samedi.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Saint-Nazaire. A quelle heure et sur quelle chaîne regarder la finale de la Ligue A de Volleyball ? – .
NEXT L’OL. A quelle heure et sur quelle chaîne regarder la demi-finale de la Ligue des Champions Féminine ? – .